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Rubrique Culture

Par le réalisateur Abdelbaki Sellaï : Khensaâ El Djazaïr, un film documentaire bientôt en chantier !

Abdelbaki Sellaï prépare, presque en parallèle, difficultés du montage financier obligent, un film relatif aux pieds-noirs en Algérie et qui sera intitulé Voleurs avec documents officiels.
Abdelbaki Sellaï est journaliste/réalisateur, auteur de plusieurs travaux TV et cinématographiques dont Boumerdès, Hodne El Hourya qui était sa dernière production, un film documentaire retraçant un glorieux chapitre de la Révolution algérienne, du côté de Rocher-noir (Boumerdès). «Cette wilaya révolutionnaire n’a pas eu la distinction historique qu’elle mérite vraiment, elle, qui est la seule à avoir abrité le Conseil exécutif provisoire, présidé à l’époque par Abderrahmane Farès, une personnalité historique mise aux oubliettes pour des considérations politiques», estime le réalisateur du film.  
Commandité par la wilaya de Boumerdès en collaboration avec la famille révolutionnaire, le film n’a été projeté qu’une seule fois, la veille de la célébration du 63e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, à savoir, le 31 octobre 2017 et dont «une partie importante (facture) attend à ce jour d’être réglée par la wilaya de Boumerdès qui a, pourtant, dégagé les fonds nécessaires mais…», précise notre interlocuteur. 
Entièrement engagé dans la préparation et la mise en chantier d’un nouveau film révolutionnaire qui aura pour titre Khensaâ El Djazaïr et dont l’histoire retrace les péripéties d’une mère de famille, Fatma Khetabi du douar Ouled El Kaïm, à quelques encablures au sud de la ville de Mila. «une mère courage dont le sacrifice n’a d’égale que la foi en cette glorieuse Révolution pour l’indépendance de l’Algérie, elle qui a assisté au martyr de sept de ses fils, en l’espace de quelques années, sans compter son propre engagement dans les menus travaux pour apporter aide et assistance aux moudjahidine. Et au bout du compte, une fois l’indépendance acquise, elle n’a eu droit qu’à une pitoyable pension pour l’un des sept fils martyrs, pour mourir quelques années plus tard dans des conditions misérables dans le même taudis qui a vu naître ces sept héros de la Révolution. Cette héroïque mère ne mérite-t-elle pas un tel hommage et une telle reconnaissance ?»
Abdelbaki Sellaï prépare, presque en parallèle, difficultés du montage financier obligent, un film relatif aux pieds-noirs en Algérie et qui sera intitulé Voleurs avec documents officiels, un scénario de Ourida Kellouche, mais également, «beaucoup de projets en partenariat avec les Américains et qui, une fois accomplis, vont faire honneur à l’Algérie», considère notre réalisateur non sans faire allusion au problème de financement de ses travaux dont certains attendent une éventuelle régularisation depuis… 2012 et 2014 !        Pour rappel, Abdelbaki Sellaï, l’enfant de Grarem (Mila), qui a vécu et travaillé pendant plusieurs années au Qatar, à la chaîne El Jazeera, est également résident aux Etats-Unis d’Amérique (Arizona). Il compte à son actif plusieurs documentaires et longs-métrages, entre autres, un documentaire de 26 minutes pour le compte d’El Jazeera Documentaire Pour un environnement meilleur ou encore, Madjer, la légende, un film documentaire d’une heure quarante minutes, La route vers Doha, un documentaire de 25 épisodes de 52 minutes chacun. Ou encore, Imam 
El Oumma, un film documentaire sur la vie et l’œuvre d’Ibn Badis d’une heure 
50 minutes, Abdelhafid Boussouf, la légende des Services secrets algériens (54 minutes), Bentobal, une vie une œuvre, Ferhat Abbès, le chimiste de la Révolution – Leurs archives, notre histoire etc. Abdelbaki Sellaï qui fait face à toutes les difficultés (bureaucratiques et financières) ne compte pas s’arrêter à mi-chemin, lui qui a plein de projets en tête et dans son calepin, y compris avec la Télévision algérienne pour le Ramadhan prochain !
Abdelmadjid M’haimoud

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