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Rubrique Culture

Le Moineau, nouvelle production du TNA La chasse à l’aristocrate

«C’est une pièce théâtrale à double fond », a lancé le metteur en scène  Kamel Yaich, au sujet de Le Moineau, la nouvelle production du Théâtre national algérien, dont la générale est prévue le jeudi 5 décembre à partir de 18h au TNA à Alger.
Une pièce à double fond est certainement comme une valise à double fond dont le caché est souvent plus précieux, plus subversif ou plus dangereux que le visible. 
Après avoir volontairement «accentué l’aspect de la relation avec la situation politique et sociale» actuelle en Algérie, Kamel Yaich, qui est également l’auteur de l’adaptation, a souhaité voir le public dépasser la lecture apparente du thème de cette nouvelle pièce, adaptée de l’œuvre hongroise Le Bösendorfer. 
Rania Serouti et Brahim Chergui sont les deux comédiens de la version algérienne dont le titre est Eezzaoueche sur l’affiche en arabe. 
«Il me manque seulement quelques mèches blanches », a plaisanté Rania Serouti, en prenant la parole, lors de la conférence de presse collective (avec Kamel Yaich et Brahim Chergui) hier lundi au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi. La comédienne, qui fait son retour sur les planches du théâtre après une longue absence, incarne une vieille dame contrainte de vendre son précieux piano bösendorfer afin de pouvoir continuer à survivre. 
Dans l’œuvre hongroise originale, elle est une vieille femme de l’aristocratie, déchue, après l’instauration du socialisme et sa société sans classes, dans son pays. La pauvre dame fait paraître son numéro de téléphone dans un journal dans une annonce concernant l’éventuelle vente de son précieux piano, dernier vestige de son lustre  d’antan. 
Pour son malheur, elle tombe sur un «drôle d’oiseau » tout autant que maléfique, le fameux «zaouèche » qui va la harceler sans répit (par téléphone). 
Autre nouveauté, selon le metteur en scène, Le Moineau commence sous forme de comédie, avant de balancer vers la tragédie. Les différents intervenants hier à la conférence de presse ont relevé certaines similitudes avec l’histoire récente de l’Algérie, notamment quand «la bourgeoisie », et l’élite en général, a été mise au banc des accusés, sous différents prétextes, comme le socialisme, la justice sociale ou le populisme.
Kader B.

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