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Rubrique Culture

Au cours d’une cérémonie prévue demain à Alger Le fonds documentaire de Djemaâ Djoghlal et Amar Nagadi remis aux bénéficiaires

Le fonds documentaire des deux intellectuels défunts Djemaâ Djoghlal et Ammar Nagadi seront remis, demain dimanche,  aux  bénéficiaires lors d'une cérémonie à Alger, a appris mercredi dernier l'APS des mandataires légaux, Saddok Kebairi et Salah Laghrour. Le fonds documentaire, rapatrié en mai 2018 en Algérie, appartenait à la  sociologue algérienne et grande figure du féminisme algérien Djemaâ Djoghlal, décédée en novembre 2016 à Paris, dont une partie lui a été  léguée de son vivant par l’auteur de nombreux écrits sur l’Aurès et sur la culture berbère, Ammar Nagadi, mort le 1er décembre 2008. 
Pour rappel, Ammar Nagadi, symbole incontournable du militantisme culturel dans la région des Aurès, avait fait un don de 3 500 livres de sa  bibliothèque personnelle à la sociologue. 
Emballé dans 137 cartons, le fonds englobe plus de 7 000 livres, des plans, des affiches et des cartes postales anciennes. 
Aux côtés de livres de grands auteurs, tant français qu’algériens, ayant  traité le sujet de la colonisation, dont Pierre Vidal-Naquet, Charles Robert Ageron et Mohammed Harbi, des correspondances militaires inédites et des archives datant du début de la période coloniale française et d’autres  se rapportant à la guerre de Libération nationale, ce fonds constituait la  bibliothèque personnelle de la sociologue qui était en libre accès pour   plusieurs chercheurs, doctorants et étudiants algériens et étrangers. 
En plus des livres, le fonds renferme   5 000 cartes postales, une  cinquantaine de vieux plans sur les villes d’Algérie et d’anciens  manuscrits et livres rares. Les bénéficiaires de ce fonds sont les universités de Batna et de Khenchela  et le Centre des archives nationales, ont précisé les mandataires légaux qui souhaitent que les vœux des donateurs soient «respectés» par les  institutions concernées en mettant le fonds à la disposition des  chercheurs, universitaires, étudiants et public intéressé par la mémoire collective. 
Dans un entretien accordé à l'APS en novembre 2013, Djemaâ Djoghlal avait  déjà annoncé son intention de faire don de son fonds documentaire sur  l’histoire et la culture algériennes. 
«Sans fausse modestie, je n’ai pas un grand mérite même si ce fonds  représente 25 ans de sacrifices en tous genres», avait confié cette native de Khenchela et cousine du chahid Abbas Laghrour, qui a quitté l’Algérie à l’âge de 5 ans pour rejoindre son père en France où il était militant très actif au sein du Front de libération nationale (FLN), soulignant que c’est l’histoire familiale qui l’a mise dans le «chaudron mémoriel». 
Une année avant son décès, elle a ouvert sa bibliothèque aux animateurs du  site de la bibliothèque numérique amazighe (www.asialies-amazigh.com) qui  ont pu numériser 200 ouvrages dont certains sont très rares et mis en ligne en accès libre. Dans le détail, la défunte avait prévu, dans son acte qui restera «inchangeable», selon les mandataires, une donation de livres listés pour  l’université de Batna, une autre pour l'université de Khenchela et pour le  Centre des archives nationales une version numérique des documents, ainsi que des documents papiers, cartes postales et manuscrits.

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