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Rubrique Culture

Salon du livre d’Ath-Yanni Le rapport à l'écriture littéraire présenté par des auteurs algériens

Des auteurs algériens ont présenté au public du 1er Salon du livre Mouloud Mammeri à Ath Yanni le rapport qui les lie à l’écriture littéraire et à l’œuvre romanesque.
Auteur de plusieurs ouvrages, dont Le mauvais génie dédicacé lors de cette manifestation, le journaliste-écrivain Nabjib Stambouli a ainsi estimé, s’agissant des personnages de ses romans, que «tout être humain est animé par les mêmes désirs, contre-désirs, espoirs et frustrations qu’il soit algérien ou autre». «Dans cet ancrage, je prétends voir plus large à travers des personnages tout à fait fictifs mais ressemblants aux personnes réelles», dira-t-il  lors de la présentation de son dernier ouvrage, avant de préciser que sa démarche consiste à laisser au lecteur le soin de «tirer ses propres enseignements» de ses lectures.
À la question de savoir si sa récente création littéraire s’inscrit dans le combat pour les droits des femmes, l’auteur de La rancune et de Impacts s’est défendu d’en «avoir la prétention et de produire un manifeste politique», considérant qu’il serait «déjà énorme, si le roman contribue à l’éveil des consciences». Son confrère et auteur Mustapha Benfodil est, pour sa part, revenu longuement sur son dernier roman Body Writing pour expliquer dans quelle mesure le contexte historique de son vécu personnel a imprégné le récit axé autour de son héros Karim Fatimi et de son épouse  Mounia.
«Ce roman renvoie à la question centrale de la vie et de la mort», observe-t-il, avant de préciser que, pour lui, l’écriture littéraire s’apparente à «une construction» citant les exemples d’un produit cinématographique ou d’un montage de jeu, dans le mesure où il s’agit, explicite-t-il, de «suivre, jusqu’au bout, le chemin d’une fourmi». Et d’ajouter que ce type d’écriture est loin d’être «linéaire et stable, mais s’adaptant à chaque séquence narrative», tandis qu’il affirme se baser dans sa rédaction romanesque sur trois piliers, à savoir «le narratif littéraire, la pluralité visuelle et la dimension sonore».
Lors d'une table-ronde autour du «Panorama de la littérature féminine», animée par la co-fondatrice des éditions Barzakh, Selma Hellal, les écrivaines Ourida Baziz Cherifi, Sarah Haider et Hadjer Bali ont raconté comment elles sont arrivées à l’écriture, la première ayant précisé qu’écrire a constitué pour elle une «thérapie et un jardin secret», en raison de son vécu particulier.
Résumant les interventions des autrices, Selma Hellal dira que «finalement, pour toutes les trois, le territoire de la liberté absolue est celui de l’écriture, celui où elles n’ont peur de rien».
 Le 1er Salon du livre Mouloud Mammeri  a été clôturé samedi après une série de conférences et de présentations d’ouvrages, sachant que ce 2e jour a été marqué par une affluence importante du public issu des régions avoisinantes, d’Alger et d’autres wilayas, et particulièrement intéressé par le contenu des thématiques abordées et par la richesse des livres soumis par les nombreuses maisons d’édition. 

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