Leur histoire est méconnue, aussi bien en Algérie qu’en France. Après
1962, quand l’Algérie a eu son indépendance, plusieurs milliers de
Français ont quitté la Métropole pour participer à la construction d’une
Algérie nouvelle. Appelés les «pieds-rouges», une sorte de «réponse» aux
pieds-noirs, ils avaient comme points communs d’être militants de
gauche, tiers-mondistes et anticolonialistes. Le film documentaire :
«1962 – 1980 Les pieds-rouges l’Algérie nouvelle, on y croyait…» de
Chloé Hunzinger, raconte leur histoire et leur engagement à travers,
notamment, les témoignages de Jean-Marie Boeglin et d’Annette
Beaumanoir, tous deux résistants français pendant la Seconde Guerre
mondiale. Le documentaire «Algérie, nos années pieds-rouges» (2011) de
Cédric Condom et Nicolas Lévy-Beff, leur est également consacré, tout
comme le film du même genre Ma mère, pied-rouge en Algérie, réalisé par
Claire Zalamansky et Christine Robert. Dans le domaine littéraire, le
roman Nos années rouges d’Anne-Sophie Stefanini, publié en 2017, raconte
l’histoire de Catherine, une fille de communiste qui avait décidé, en
septembre 1962, de venir vivre et travailler en Algérie.
Ces dernières années, des milliers de Français d’origine algérienne sont venus vivre et travailler en Algérie. On les appelle comment ? Les «pieds- verts» ?
K. B.
Ces dernières années, des milliers de Français d’origine algérienne sont venus vivre et travailler en Algérie. On les appelle comment ? Les «pieds- verts» ?
K. B.