Par Kader Bakou
Quelques jours avant son départ pour le Festival du raï de Tabarka, en Tunisie, Hakim Salhi est venu au siège d’un quotidien à Alger, dans le cadre d’une interview. Le chanteur et le journaliste étaient en plein travail, quand le responsable du parking d’une société nationale, voisine du journal, est venu demander «au propriétaire du véhicule» de le déplacer un peu pour permettre un accès plus facile des poids lourds au parking. Quand il a vu que c’était Hakim Salhi le propriétaire de la voiture, il lui a dit en souriant : «Ya Hakim, activez pour laisser les gens naviguer !» C’était aussi une manière de lui dire qu’il avait écouté (et apprécié) la chanson phare de son dernier album, sorti quelques jours plus tôt.
Mercredi dernier, un jeune Algérois avait répondu à son pote qui avait un appareil électrique en panne : «Je vais venir cet après-midi pour te le naviguer» (c'est-à-dire le réparer).
Les Algériens naviguent d’une langue à une autre.
K. B.
Quelques jours avant son départ pour le Festival du raï de Tabarka, en Tunisie, Hakim Salhi est venu au siège d’un quotidien à Alger, dans le cadre d’une interview. Le chanteur et le journaliste étaient en plein travail, quand le responsable du parking d’une société nationale, voisine du journal, est venu demander «au propriétaire du véhicule» de le déplacer un peu pour permettre un accès plus facile des poids lourds au parking. Quand il a vu que c’était Hakim Salhi le propriétaire de la voiture, il lui a dit en souriant : «Ya Hakim, activez pour laisser les gens naviguer !» C’était aussi une manière de lui dire qu’il avait écouté (et apprécié) la chanson phare de son dernier album, sorti quelques jours plus tôt.
Mercredi dernier, un jeune Algérois avait répondu à son pote qui avait un appareil électrique en panne : «Je vais venir cet après-midi pour te le naviguer» (c'est-à-dire le réparer).
Les Algériens naviguent d’une langue à une autre.
K. B.