Parmi les 7 000 langues autochtones parlées aujourd'hui, quatre sur
dix encourent un risque de disparition, ont averti mercredi des experts
de l’ONU, appelant à une décennie d'action pour empêcher la «destruction
historique» de ces dialectes.
Dans un appel pour célébrer la Journée internationale des peuples autochtones, le vendredi 9 août, des experts de l'ONU ont déclaré que «l'édification des nations» avait été en grande partie responsable d'une «discrimination continue» contre les locuteurs natifs. «Au fil du temps, de telles politiques sont susceptibles de saper et détruire effectivement une culture et même un peuple», ont alerté les experts, insistant sur le fait que les langues autochtones permettaient la liberté d'expression et de conscience, essentielles à la dignité, la culture, ainsi que la représentation politique des peuples.
Les experts, dont des groupes relevant du Conseil des droits de l'homme (CDH) et du Conseil économique et social (Cesnu) des Nations unies, ainsi qu'un enquêteur désigné par l'ONU au titre de rapporteur spécial, ont salué les efforts des pays qui soutiennent l'initiative d'une Décennie internationale des populations autochtones.
«Dix ans devraient être nécessaires pour inverser la destruction historique des langues ancestrales et se réapproprier ces langues pour l'avenir des peuples autochtones et de la communauté mondiale», ont-ils conclu.
Dans un appel pour célébrer la Journée internationale des peuples autochtones, le vendredi 9 août, des experts de l'ONU ont déclaré que «l'édification des nations» avait été en grande partie responsable d'une «discrimination continue» contre les locuteurs natifs. «Au fil du temps, de telles politiques sont susceptibles de saper et détruire effectivement une culture et même un peuple», ont alerté les experts, insistant sur le fait que les langues autochtones permettaient la liberté d'expression et de conscience, essentielles à la dignité, la culture, ainsi que la représentation politique des peuples.
Les experts, dont des groupes relevant du Conseil des droits de l'homme (CDH) et du Conseil économique et social (Cesnu) des Nations unies, ainsi qu'un enquêteur désigné par l'ONU au titre de rapporteur spécial, ont salué les efforts des pays qui soutiennent l'initiative d'une Décennie internationale des populations autochtones.
«Dix ans devraient être nécessaires pour inverser la destruction historique des langues ancestrales et se réapproprier ces langues pour l'avenir des peuples autochtones et de la communauté mondiale», ont-ils conclu.