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Rubrique Culture

Malya Saâdi en concert demain à Alger Une traversée de «lebhar» vers Les Sablettes

Malya Saâdi  donnera demain vendredi, à partir de 21h, un concert  au théâtre de plein air de la promenade les Sablettes à Alger. Malya est  la fille du grand chanteur chaâbi et artiste peintre algérien H’ssicen Saâdi. 
A l’âge de 14 ans,  Malya  quitte Alger  et s’installe en France où elle découvre de nouvelles influences musicales. Elle  intègre aussi un cursus spécialisé en musique. Elle a pu ainsi enrichir son panel de nouvelles influences. Très vite, elle   intègre différents groupes dont Lastimeli, dirigé par Chico des Gipsy King, avec lequel elle fera son expérience de la scène pendant trois années.
En 2003, Malya Saâdi  est invitée à participer au Festival de la femme algérienne,  événement  important pour sa carrière.  
Malya a toujours baigné dans la musique, à Alger. En effet,  son père H’ssicen Saâdi, grand auteur compositeur et interprète de chaâbi (chanson populaire), sensibilisera  très tôt sa fille à cette belle musique.
Le  premier album de Malya, intitulé  «Ya Bhar» (Ô mer), est une véritable mosaïque musicale et un attachement certain au patrimoine populaire. On y trouve des sonorités latino et reggae, des influences oranaises, gnawa et, bien sûr,  chaâbi. Il est le fruit d’une collaboration riche en couleurs dont les arrangements et la direction artistique sont signés Mohamed Abdenour dit «P’tit Moh» et Smaïl Benhouhou et où de grands musiciens de la scène world actuelle se croisent et se rencontrent.
Malya Saâdi a aussi fait partie du projet «Le chaâbi au féminin», un spectacle musical sur une idée originale de Mourad Achour.  Ici,  plusieurs voix féminines interprètent des œuvres jusque-là écrites par des hommes et pour les hommes, dans un genre musical considéré souvent  redjla, donc «pour les hommes seulement».  Au chant du groupe «Le chaâbi au féminin», il y a donc Malya Saâdi, mais aussi Meriem Beldi (chanteuse de l’arabo-andalou d’Alger), Syrine Benmoussa (chanteuse du malouf tunisien), Hind Abdellali (chanteuse de l’arabo-andalou de Mostaganem), Amina Karadja (chanteuse de l’arabo-andalou de Tlemcen) et Samia Diar (chanteuse de chanson algérienne et méditerranéenne). L’orchestre est constitué aussi de Noureddine Aliane (mandole), Yahia Bouchala (banjo), Kahina Afzim (qanoun), Amine Khettat (violon), Nabil Mansour (tar) et Nasser Haoua (derbouka).
L’initiative du «Chaâbi au féminin» participe à l’histoire sans cesse renouvelée du chaâbi, entre mondialisation et tradition, sans qu’il y ait une déformation des esthétiques ou une déformation des valeurs et de  l’éthique du chaâbi. C’est aussi un spectacle qui remet en avant cet héritage musical «masculin»  par des voix féminines,   permettant ainsi aux femmes de reprendre leur  vraie place dans la musique chaâbi. «Le chaâbi au féminin» est un spectacle destiné également à rendre hommage aux auteurs, compositeurs et interprètes de musique chaâbi, notamment  El Hachemi Guerouabi, Amar Ezzahi, Amar El Achab, Abdelkader Chaou, Boudjemaâ El Ankis, Mustapha Toumi, Mahboub Bati, Mohamed El Badji, Dahmane El Harrachi ou encore Hadj M’hamed El Anka. 
Avec Malya Saâdi en solo, c’est toujours du beau  chaâbi au féminin.
Kader B.

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