Tu es comme un mouton, mon frère !

L’Aïd approche à petits sabots de mouton. Normalement, ses pas sont minuscules et hésitants comme un condamné à mort qui marche vers la potence sans savoir pour quelle raison. Les plus malins d’entre les suiveurs de Panurge se sont laissé pousser des cornes et ont changé de métier : au lieu d’être les victimes sacrificielles, ils deviennent des combattants. En attendant, nous aussi, nous avançons petitement de nos petits sabots de mouton, minuscules et hésitants.
A. T.
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