Thiza, village perché sur les hauteurs de la commune
de Ammal dans le sud-est de la wilaya de Boumerdès, a décroché le prix
du Top-village dans sa première édition. C’est le verdict rendu par la
commission de wilaya, présidée par le wali et composée de délégués de 21
institutions de la wilaya.
Thiza qui fait face au fameux massif de Djerrah, et qui est situé en amont des gorges de Ammal , anciennement gorges de Palestro, a répondu positivement à 19 critères liés principalement au cadre de vie des habitants et leur bonne organisation pour la vie communautaire pour décrocher ce prix.
Quatre villages d’Afir, Taourga, Aït Amrane et Keddara étaient également candidats à cette finale. Par cette victoire de l’un de ses nombreux villages, la commune montagneuse de Ammal a damé le pion à des municipalités plus importantes comme Khemis-El-Khechna, Boudouaou, Boumerdès, Thénia, Aït Amrane, Les Issers, Bordj-Menaïel, Dellys. C’est une victoire méritée pour la population de ce village qui, à l’instar des citoyens d’autres villages de la même commune comme celui de Djerrah, Cheurfa, a souffert du terrorisme mais n’a jamais abdiqué devant la furie des éléments de la sinistre katibat El Arkam.
Comme toute la région de Djerrah, Thiza (le carrefour en berbère) est à inscrire dans la liste des sanctuaires de la résistance contre la férocité de l’armée française. Notre dernière visite à cette paisible localité remontait au 12 janvier à l’occasion de la célébration de Yennayer qui a été fêté à Thiza dans la convivialité, la solidarité et la bonne humeur par des citoyens venus de partout.
Rappelons c’est pour la seconde fois consécutive, que les autorités de la wilaya ont choisi ce village pour présider les festivités de cette fête amazighe. «Monsieur le wali a choisi notre village parce qu’il est assuré de trouver une population accueillante, un dévouement des jeunes pour le bon déroulement et de l’authenticité», nous lançait à l’époque, non sans fierté, un jeune de la localité membre de l’association Thafath-Thiza (lumière carrefour). Le village se verra décerner le 19 mars prochain le prix accompagné d’une somme de 150 millions de centimes destinés à la construction d’infrastructures publiques pour le bénéfice des villageois. Ils ont fait honneur à leur commune. L’inspecteur général de la wilaya Ahmed Zerrouki, nous a confié que le wali Abderrahmane Madani Fouatih qui a institué ce concours voudrait ne pas laisser les quatre villageois finalistes dans la déception. «Il souhaite les encourager à persévérer dans leurs efforts pour améliorer leur organisation et la bonne gestion de leurs villages ; il leur réserve une surprise.»
Enquête sur un détournement de 50 milliards
Les magistrats du tribunal de Bordj-Menaïel, dans le centre de la wilaya de Boumerdès, ont entre les mains une immense affaire de mauvaise gestion et de détournement de biens publics. Une source fait état d’une affaire de 50 milliards de centimes. Et ce n’est pas tout. D’autres révélations sont attendues, assure notre source. Un ex-receveur intercommunal est le principal accusé dans ce dossier. Jeudi, le magistrat enquêteur a entendu 5 présidents des APC de Réghaïa et de Heuraoua (est d’Alger) qui ont eu à gérer ces municipalités entre 2006 et 2012. D’autres fonctionnaires ont été également entendus. Pour rappel, le wali d’Alger a saisi la Brigade économique de la Sûreté de la wilaya d’Alger pour déposer une plainte. Les éléments de cette brigade ont enquêté sous le contrôle des magistrats du tribunal de Rouiba (est d’Alger) pour aboutir à un premier résultat. Le juge d’instruction a repris le relais pour l’enquête judiciaire. Pourquoi le choix du tribunal de Bordj-Menaïel ? Les communes de Réghaïa et Heuraoua sont rattachées administrativement à Alger mais font partie de la sous-circonscription judiciaire de Rouiba laquelle fait partie de la cour de Boumerdès. De plus, les élus locaux ne peuvent pas être jugés dans leur circonscription judiciaire qui est Rouiba. D’où le transfert du dossier au tribunal de Bordj-Menaïel. En tout cas, beaucoup de révélations sont attendues et auront des répercussions au sein de l’exécutif de la wilaya d’Alger.
Abachi L.
Thiza qui fait face au fameux massif de Djerrah, et qui est situé en amont des gorges de Ammal , anciennement gorges de Palestro, a répondu positivement à 19 critères liés principalement au cadre de vie des habitants et leur bonne organisation pour la vie communautaire pour décrocher ce prix.
Quatre villages d’Afir, Taourga, Aït Amrane et Keddara étaient également candidats à cette finale. Par cette victoire de l’un de ses nombreux villages, la commune montagneuse de Ammal a damé le pion à des municipalités plus importantes comme Khemis-El-Khechna, Boudouaou, Boumerdès, Thénia, Aït Amrane, Les Issers, Bordj-Menaïel, Dellys. C’est une victoire méritée pour la population de ce village qui, à l’instar des citoyens d’autres villages de la même commune comme celui de Djerrah, Cheurfa, a souffert du terrorisme mais n’a jamais abdiqué devant la furie des éléments de la sinistre katibat El Arkam.
Comme toute la région de Djerrah, Thiza (le carrefour en berbère) est à inscrire dans la liste des sanctuaires de la résistance contre la férocité de l’armée française. Notre dernière visite à cette paisible localité remontait au 12 janvier à l’occasion de la célébration de Yennayer qui a été fêté à Thiza dans la convivialité, la solidarité et la bonne humeur par des citoyens venus de partout.
Rappelons c’est pour la seconde fois consécutive, que les autorités de la wilaya ont choisi ce village pour présider les festivités de cette fête amazighe. «Monsieur le wali a choisi notre village parce qu’il est assuré de trouver une population accueillante, un dévouement des jeunes pour le bon déroulement et de l’authenticité», nous lançait à l’époque, non sans fierté, un jeune de la localité membre de l’association Thafath-Thiza (lumière carrefour). Le village se verra décerner le 19 mars prochain le prix accompagné d’une somme de 150 millions de centimes destinés à la construction d’infrastructures publiques pour le bénéfice des villageois. Ils ont fait honneur à leur commune. L’inspecteur général de la wilaya Ahmed Zerrouki, nous a confié que le wali Abderrahmane Madani Fouatih qui a institué ce concours voudrait ne pas laisser les quatre villageois finalistes dans la déception. «Il souhaite les encourager à persévérer dans leurs efforts pour améliorer leur organisation et la bonne gestion de leurs villages ; il leur réserve une surprise.»
Enquête sur un détournement de 50 milliards
Les magistrats du tribunal de Bordj-Menaïel, dans le centre de la wilaya de Boumerdès, ont entre les mains une immense affaire de mauvaise gestion et de détournement de biens publics. Une source fait état d’une affaire de 50 milliards de centimes. Et ce n’est pas tout. D’autres révélations sont attendues, assure notre source. Un ex-receveur intercommunal est le principal accusé dans ce dossier. Jeudi, le magistrat enquêteur a entendu 5 présidents des APC de Réghaïa et de Heuraoua (est d’Alger) qui ont eu à gérer ces municipalités entre 2006 et 2012. D’autres fonctionnaires ont été également entendus. Pour rappel, le wali d’Alger a saisi la Brigade économique de la Sûreté de la wilaya d’Alger pour déposer une plainte. Les éléments de cette brigade ont enquêté sous le contrôle des magistrats du tribunal de Rouiba (est d’Alger) pour aboutir à un premier résultat. Le juge d’instruction a repris le relais pour l’enquête judiciaire. Pourquoi le choix du tribunal de Bordj-Menaïel ? Les communes de Réghaïa et Heuraoua sont rattachées administrativement à Alger mais font partie de la sous-circonscription judiciaire de Rouiba laquelle fait partie de la cour de Boumerdès. De plus, les élus locaux ne peuvent pas être jugés dans leur circonscription judiciaire qui est Rouiba. D’où le transfert du dossier au tribunal de Bordj-Menaïel. En tout cas, beaucoup de révélations sont attendues et auront des répercussions au sein de l’exécutif de la wilaya d’Alger.
Abachi L.
