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Rubrique Histoire

Les négociations d’Évian : la diplomatie algérienne au service de la paix (1ère partie)

Par Mostefa Zeghlache(*)
ancien diplomate

I- Les préludes à la négociation : négocier, certes. Mais quoi et avec qui négocier ?
Lorsqu’il y a déjà 60 ans, le samedi 20 mai 1961 à 11 h dans la salle de l’hôtel du Parc à Évian (France) débutaient les négociations entre la délégation du Front de libération nationale, présidée par Krim Belkacem, vice-Président et ministre des Affaires étrangères du Gouvernement provisoire de la République algérienne (G.P.R.A), et celle du gouvernement français, présidée par Louis Joxe, ministre d’État des Affaires algériennes sous la présidence du général Charles de Gaulle, il aurait été hasardeux de prévoir que ce long processus de négociations allait s’achever le 18 mars 1962 à 17 h 40 mn par la signature d’accords de paix et un échange de propos empreints de courtoisie, d’optimisme et d’espoir entre les deux chefs de délégation. En ces instants, Louis Joxe avait déclaré : « Regardons maintenant vers l’avenir. Nous savons ce qu’il sera, nous savons que l’Algérie va vers l’indépendance. Nous espérons que ce sera dans l’amitié et que l’avenir fondera solidement ce que le passé n’a pas pu faire… » Krim Belkacem lui avait répondu : « Une fois retrouvée la paix tant désirée par le peuple français et le peuple algérien, une fois l’indépendance et la souveraineté algériennes réalisées, s’ouvrira une ère nouvelle de coopération entre la France et l’Algérie. »
Les négociations de paix d’Évian sont la conséquence d’un long enchaînement d’évènements politiques marqués autant par le murissement du mouvement de résistance nationale algérien et l’aura de sa lutte de libération aux plans régional et international que par les mutations de la scène politique interne française et, parfois, par l’interaction entre les deux. Elles ont été longues (20 mai- 13 juin 1961 et 7-18 mars 1962 avec de nombreuses autres rencontres officielles et secrètes hors de France et en France), éprouvantes et difficiles mais toujours menées, malgré la tension interne et les pressions externes, dans la stricte correction et la considération réciproque entre les deux parties.
L’examen de cette période critique et déterminante des relations entre l’Algérie et la France coloniale est basé sur la consultation de documents (PV des discussions entre les négociateurs, des notes, des lettres et des télégrammes) français de mai 1961 à mars 1962 tirés de l’ouvrage intitulé Vers la paix en Algérie – Les négociations d’Évian dans les archives diplomatiques françaises : 15.01.1961- 29.06.1962(1) qui expose, par conséquent, le point de vue des autorités françaises.
On apprend souvent dans les analyses de la guerre d’Algérie que les négociations d’Évian sont le fruit de l’appel à l’autodétermination en Algérie, à travers la négociation, lancé le 16 septembre 1959 par le Président français, le général Charles de Gaulle. Et pourtant, la réalité historique nous apprend que c’est le Front de libération nationale (FLN) qui a proposé la négociation comme voie et vertu cardinales pour mener l’Algérie vers la paix. La négociation étant le meilleur moyen de continuer la guerre sans effusion de sang, la Proclamation du 1er Novembre 1954 lançant un appel au « peuple algérien et à tous les militants de la cause nationale » pour se mobiliser en vue de combattre le système colonial pour arracher l’indépendance nationale par « la restauration de l’État algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques » offre, par la même occasion, « une plate-forme honorable de discussion aux autorités françaises », comme preuve de « notre désir de paix (pour) limiter les pertes en vies humains et les effusions de sang ». La Proclamation demande « l’ouverture des négociations avec les porte-paroles autorisés du peuple algérien sur les bases de la reconnaissance de la souveraineté algérienne, une et indivisible » et rassure la France que « les intérêts français, culturels et économiques, honnêtement acquis, seront respectés ainsi que les personnes et les familles ».
Et pourtant, cet appel avait été accueilli par un rejet systématique des autorités françaises comme le rappelle la déclaration aux députés du ministre de l’Intérieur de l’époque, François Mitterrand « en Algérie, la seule négociation, c’est la guerre ! » et celle du président du Conseil P. Mendes France et ministre des Affaires étrangères le 12 novembre 1954 « entre l’Algérie et la France, il n’y a pas de sécession concevable ! » rejoignant ainsi le refus violent de toute négociation de la majorité de la communauté de souche européenne établie en Algérie.
Le manque de lucidité et de réalisme chez de nombreux dirigeants français de l’époque n’a abouti qu’au raffermissement et à l’extension de la résistance nationale dans la lutte armée, la structuration de l’appareil politico-militaire lors du Congrès de la Soummam du 13 au 20 août 1956 et la création de la Fédération FLN de France en 1958. La bataille politico-diplomatique engagée par le FLN au plan international, notamment à Bandoeng, en avril 1955, aboutit à l’inscription de la « question algérienne » le 30 septembre 1955 à l’ONU, à la demande de quinze États du groupe arabo-asiatique.(2) Pour la France, une « question interne » ne devait pas être débattue à l’ONU et surtout pas réglée par un référendum onusien. C’est ainsi que le MAE français, Antoine Pinay, après avoir souligné « la mission civilisatrice » de la France en Algérie, refuse toute ingérence de l’ONU dans une « affaire interne ». Pour sa part, le président du Conseil, Edgar Faure, menace de faire « approuver par le Parlement (français) le retrait de la France » de l’ONU !
Et pourtant, le 30 septembre 1955, l’Assemblée générale de l’ONU vote, lors de sa 10e session, l’inscription à son ordre du jour de l’affaire algérienne. La délégation française se retire. A la veille de l’ouverture de la session de l’ONU, les commerçants se mettent en grève à Alger.
Cette grève et bien d’autres, à l’initiative du FLN, ont rendu nécessaire la mobilisation sociale du peuple et aboutissent à la création de l’Union générale des travailleurs algériens, le 24 février 1956.
De son côté, la France, soutenue militairement par l’OTAN, n’avait de perspectives que la répression et l’occultation de la réalité. C’est ainsi que le 12 mars 1956, le président du Conseil Guy Mollet (secrétaire général de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont pourtant l’accession au pouvoir, en janvier 1956, avait eu lieu sur la promesse électorale de mettre un terme à la « guerre imbécile », « demande et obtient le vote des pouvoirs spéciaux incluant notamment la création d'une procédure de justice militaire de « traduction directe » sans instruction, la légalisation des camps d'internement créés en 1955 et l'attribution aux militaires des pouvoirs de police ».
Sans reconnaître leur échec à régler l’«insurrection » ou la « rébellion » par les armes, les autorités françaises ont tenté de récupérer la situation en donnant l’impression de vouloir négocier. C’est dans ce contexte que s’est tenue au Caire (12 et 20 avril 1956), une rencontre entre Mohamed Khider et G. Gorce et Bagarra de la SFIO. Les autorités coloniales ont tenté d’exploiter cette rencontre au niveau de l’ONU comme preuve de leur bonne foi à régler « un problème interne » par le dialogue.
Le 22 octobre 1956, l’acte de piraterie aérienne accompli par la France contre le DC-3 de la compagnie Air Atlas-Air Maroc transportant cinq dirigeants du FLN devant se rendre de Rabat à Tunis, où devait se tenir un sommet tripartite, et qui seront emprisonnés jusqu’à l’indépendance, confirme la nature belliciste de la France coloniale envers le peuple algérien et ses dirigeants.
Poursuivant dans la même logique répressive, les autorités françaises procèdent à la dissolution du FLN par décret en date du 29 juin 1957. Ce FLN qui sera leur interlocuteur à Évian.
La dynamique de résistance nationale impose aux dirigeants nationalistes la nécessité d’étoffer la révolution d’une nouvelle structure d’action politique d’envergure internationale. C’est ainsi que le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), issu du Congrès de la Soummam, lors de sa réunion du 22 au 28 août 1958 au Caire, demande au Comité de coordination et d’exécution (CCE) d'annoncer la création du «Gouvernement provisoire de la République algérienne» (GPRA). L'annonce officielle de sa constitution a lieu le 19 septembre 1958, au Caire.
L’influence de la résistance algérienne sur la politique interne française n’est plus à démontrer. Mais il est utile de souligner que c’est le « putsch d'Alger » du 13 mai 1958 mené par des parachutistes alliés au lobby colonial qui provoqua le retour aux affaires du général en retraite Charles de Gaulle, le 1er juin 1958 et précipita la fin de la Quatrième République et de l’avènement de la Cinquième. L’importance de la « question algérienne » dans la vie politique française est illustrée notamment par la volonté de De Gaulle de « prendre en mains » personnellement la politique de la France en Algérie. Le lendemain de son investiture par l’Assemblée nationale, il effectuait une tournée du 3 au 7 juin dans certaines villes du pays dont Alger d’où il lance son « vive la France ».
Dans ce contexte et soucieux de rompre les liens entre le FLN et le peuple, de Gaulle dévoile en grande pompe à Constantine le 3 octobre 1958 son « Plan de développement économique et social en Algérie 1958-1961» qui ne connaîtra ni véritable mise en œuvre, ni atteindra son objectif anti-FLN.
De Gaulle s’engage dans une dynamique dont il ne maîtrise pas tous les paramètres mais dont il en fait « son affaire ». C’est ce qui ressort de ses propos à des officiers en décembre 1960 : «Dites-vous bien que l’Algérie de demain n’aura aucun rapport avec l’Algérie d’aujourd’hui ; faites votre métier, continuez à pacifier, mais nous allons vers quelque chose qui n’a aucun rapport et moi-même je ne sais pas ce que ce sera. »(3) Le 17 janvier 1959, de Gaulle écrit au général Ely : « Quant à la politique que la France doit faire en Algérie, c’est au total mon affaire et je n’attends de mes subordonnés rien d’autre que ceci : qu’ils l’exécutent franchement. » Il ajoute que « la seule politique acceptable consiste à désamorcer la guerre en suscitant la transformation et, par conséquent, la personnalité de l’Algérie ».
Le 5 septembre 1960 de Gaulle évoque dans une conférence de presse une « « Algérie algérienne étroitement unie à la France ».
Poursuivant la mise en œuvre de sa vision de la « future Algérie française », de Gaulle prononce une allocution radio-télévisée, le 16 septembre 1959, et déclare « … Je considère comme nécessaire que ce recours à l’autodétermination soit, dès aujourd’hui, proclamé. » Il détaille ensuite les 3 options proposées : sécession, francisation ou gouvernement des Algériens par des Algériens, « appuyé sur l’aide de la France et en étroite union avec elle ». Il limite néanmoins le processus aux départements du Nord et exclut donc les 2 départements du Sud (Oasis et Saoura).
Le GPRA « saisit la balle au vol » et le 28 septembre 1959, se déclare « prêt à entrer en pourparlers avec le gouvernement français, « afin de discuter des conditions politiques et militaires du cessez-le-feu, des conditions et des garanties de l’application de l’autodétermination, « excluant que celle-ci puisse s’exercer « sous la pression d’une armée d’occupation » et affirmant l’intégrité du territoire national incluant le Sahara.
Mais de Gaulle refuse de reconnaître au FLN/GPRA la représentation du peuple algérien et la qualité d’interlocuteur. Et il l’écrit le 16 octobre 1958 dans une note à l’ambassadeur français au Maroc : « Je n’ai pas la moindre intention de faire participer le FLN aux élections en Algérie et même de charger qui que ce soit de demander de ma part quoi que ce soit à Ferhat Abbas » et proteste contre les Etats étrangers qui reconnaissent le GPRA (geste inamical à l’égard de la France) et l’ONU pour vouloir s’impliquer dans la question algérienne.
S’agissant des négociations, les autorités françaises déclarent vouloir y associer les représentants des Européens et des « Musulmans intégrationnistes », le Mouvement national algérien (MNA), les « Musulmans nationalistes non inféodés au FLN… ». Dans un télégramme à l’ambassade de France à Berne, daté du 4 avril 1961, le MAE Couve De Murville écrit : « Nous négocierons avec le FLN, nous causerons également avec les autres fractions de la rébellion. »
Pour sa part, L. Joxe, chef de la délégation française à Evian, révèle le 7 avril 1961 son intention de rencontrer le MNA. L’initiative est rejetée par le FLN. Le 5 mars. Un « compte-rendu (français) de l’entretien franco-algérien de Neuchâtel » révèle qu’Ahmed Boumendjel a déclaré que « c’est, de l’avis du FLN, un faux problème. Le GPRA est le seul qualifié pour parler au nom de l’Algérie ; mais si le gouvernement français tient à sa formule, qu’il consulte les ‘’tendances’’, le FLN n’y voit pas d’inconvénient, sous réserve que l’on écarte de façon définitive toute procédure qui conduirait à une table-ronde ». Pompidou le rassure qu’il ne sera pas question de table-ronde « mais nous devons entendre toutes les tendances de l’opinion algérienne ».
Le Président français, cherchant à imposer sa conception de fin du conflit par la division du mouvement de résistance entre intérieur et extérieur, lance, le 23 octobre 1958, un appel à « la paix des braves» à destination des dirigeants internes de la lutte armée, les invitant à déposer « les armes aux vestiaires ». Dans ce contexte, il reçoit, le 10 juin 1960, des chefs de la Wilaya IV. Mais ces derniers seront désavoués par le FLN qui juge la proposition de De gaulle humiliante et la rejette.
Un an plus tard, à la fin de 1959, les autorités françaises transmettent à Mohamed Khider, à Tunis par Ed. Michelet, ministre de la Justice, un projet de République algérienne dans le cadre de la communauté que refuse le GPRA.
D’autre part, les différentes déclarations de De Gaulle sur « le droit des Algériens à l’autodétermination » surprennent et irritent la communauté européenne, notamment les colons et les extrémistes politiques et militaires dont certains seront parmi les fondateurs de l’organisation criminelle OAS. Un climat de tension attisé par les médias de droite s’installe et conduit à de violentes manifestations du 24 janvier au 1er février 1960 et connues par « la semaine des barricades ». Mais de Gaulle ne cède pas et le processus poursuit son cours.
Le 20 février 1960 le GPRA, par la voix de son Président Ferhat Abbas, déclare accepter le principe de l’autodétermination et propose l’ouverture de négociations pour sa mise en application, conformément au programme d’action du CNRA adopté le 19 janvier de la même année.
Une semaine auparavant, le 13 février 1960, explosait au Sahara la première bombe atomique française.
Alors que le leadership nationaliste algérien considère que la cessation des combats ne doit intervenir qu’après qu’un accord politique global eut été convenu, de Gaulle persiste dans la voie opposée et déclare, dans une allocution radio-télévisée le 14 juin 1960 : « Une fois de plus, je me tourne, au nom de la France, vers les dirigeants de l’insurrection. Je leur déclare que nous les attendons ici pour trouver une fin honorable aux combats qui se traînent encore, régler la destination des armes, assurer le sort des combattants. Après quoi, tout sera fait pour que le peuple algérien ait la parole dans l’apaisement. »
Le 20 juin 1960, le GPRA donne le feu vert à son Président Abbas pour rencontrer de Gaulle. Lors des contacts de préparation de la rencontre tenus à la préfecture de Melun du 25 au 29 juin, les émissaires du GPRA Ahmed Boumendjel et Mohamed Seddik Benyahia insistent avec leurs vis-à-vis français sur l’exclusivité de représentativité du FLN, la liberté de rencontrer la presse et la condition que le cessez-le-feu ne soit pas un préalable à un accord politique, mais un de ses éléments. Les autorités françaises s’y opposent et la rencontre est annulée. En fait, les documents du MAE français indiquent que l’échec de cette rencontre est dû principalement à la question du cessez-le-feu. Ce n’est que le 7 mars 1961 que de Gaulle « lève ce préalable et décide d’une trêve unilatérale à compter du 20 mai 1961, date de l’ouverture des négociations proprement dites ». C’est une première et grande victoire politique du GPRA qui s’impose en tant qu’interlocuteur qualifié pour négocier le processus qui mènera l’Algérie à l’indépendance.
Aux autorités françaises qui avaient décrété que ni le FLN ni le GPRA qui dirigent la lutte armée et politique n’étaient les seuls représentatifs du peuple, et après le succès retentissant national et international de la grève générale lancée suite au mot d’ordre du FLN, du 28 janvier au 24 février 1957 et suivie par les Algériens tant en Algérie qu’en France, des manifestations populaires nationales se déroulent le 11 décembre 1960 à l’appel du FLN pour dénoncer le colonialisme, soutenir le leadership nationaliste et exiger l’indépendance nationale. Elles constituent un véritable référendum d’autodétermination avant l’heure(4).
De son côté, de Gaulle avait besoin d’un soutien populaire franc à sa démarche. A cet effet, il organise le 8 janvier 1961, un référendum sur « le principe de l’autodétermination et le projet de loi portant organisation des pouvoirs publics en Algérie ». Le « oui » l’emporte avec 75,26% dont 69,09% en Algérie. Conforté par ce vote, il semblait pressé de faire enclencher le processus de négociations. Pour cela, et sachant que l’échec de la rencontre de Melun était dû principalement à la question du cessez-le-feu, il décide de lever ce préalable pour permettre aux négociations de démarrer au plus tôt. C’est ce qui ressort de la note manuscrite adressée à Joxe le 7 mars 1961 et dans laquelle il écrit : « L’essentiel est que s’ouvre une conversation ‘’officielle’’. Les deux parties ne pourront y voir clair sur le présent et sur l’avenir avant d’avoir confronté leurs points de vue entre responsables. » Le 11 avril 1961, dans une conférence de presse, il réitère sa conviction que l'Algérie sera indépendante, considérant que « la décolonisation est notre intérêt et par conséquent notre politique ».
L’engagement soutenu de De Gaulle en faveur de l’autodétermination engendre, une fois encore, le mécontentement des « pieds-noirs » et donne de l’audace à certains généraux fanatiques qui prêchent que cet engagement est un abandon de l'Algérie française, pour tenter, le 21 avril 1961, un putsch. La réaction du général de Gaulle sera à la mesure de sa stature de chef d’État. Dans un discours radiotélévisé le 23 avril 1961, il déclare « Un pouvoir insurrectionnel s'est établi en Algérie par un pronunciamiento militaire… Ce pouvoir a une apparence : un quarteron de généraux en retraite ; il a une réalité : un groupe d'officiers partisans, ambitieux et fanatiques… » Cet évènement dont de Gaulle sort vainqueur et sa conscience que l’issue militaire au conflit n’était plus envisageable l’encouragent à aller de l’avant dans la mise en œuvre de sa stratégie en faveur de l’autodétermination en Algérie, par la négociation avec le FLN, devenu unique interlocuteur sans les négociations en faveur de la paix. Celles-ci peuvent désormais commencer de manière officielle.
C’est dans ce contexte complexe et ardu que se tiennent les négociations d’Évian en deux phases. La première de nature prospective, du 20 mai au 13 juin 1961, et la deuxième plus décisive, du 7 au 18 mars 1962.
M. Z.
[email protected]


1-Vers la paix en Algérie – Les négociations d’Evian dans les archives diplomatiques françaises : 15 janvier 1961-29 juin 1962 –Introduction de Maurice Vaisse, Vice-Président de la Commission de Publication des documents diplomatiques français et postfacé par Sadek Sellam - Éditions Alam El Afkar 2012.
2- Khalfa Mameri : Les Nations-Unies face à la question algérienne. Éd. SNED, Alger 1969.
3- Bernard Tricot entretien : La guerre d’Algérie ou le temps des méprises par l. Theis et Ph. Ratte, Éd. Maison Mame, Tours, 1974. P 249.
4- Albert-Paul Lentin : Le dernier quart-d’heure. L’Algérie entre 2 mondes - Alger Alem El Afkar 2012 P 157.

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