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Rubrique Le Soir Auto

Bon à savoir A l’origine de la navigation, le GPS

La navigation à bord des voitures doit beaucoup au GPS. Ce système de positionnement américain a été imaginé en pleine guerre froide. Accessible aux applications civiles, il a lancé la navigation embarquée. C’est la catastrophe aérienne du vol 007 de la Korean Airlines en 1983 qui a poussé le président américain, Ronald Reagan, à autoriser l’utilisation civile du GPS. À l’époque, tous les satellites n’étaient pas encore lancés. Ce vaste chantier avait débuté en 1958, en pleine guerre froide, sous l’impulsion de Richard Nixon. Le but premier était d’offrir aux militaires américains un système de géolocalisation partout dans le monde. Transit est lancé en 1960 sur base de l’effet Doppler. Mais ce n’est pas suffisamment efficace à cause du temps nécessaire pour obtenir le positionnement entre 2 passages de satellites. 

1978 
En 1965, les ingénieurs du département de la Défense imaginent le maillage satellitaire. Le premier lancement d’un satellite, Block Navstar, a eu lieu en 1978. Les mises en orbite continueront régulièrement jusqu’en 1986. 
Cette année-là, l’explosion de la navette Challenger cloue au sol le programme astronautique. 
L’armée décide alors de reprendre les lancements en 1989 avec une fusée Delta classique. La constellation deviendra pleinement opérationnelle en 1995 avec 28 satellites dont 4 en réserve. En 2000, Bill Clinton, autorisera une meilleure précision pour l’utilisation du GPS à des fins civiles. Elle passe ainsi de 100 m à 15 m, voire 5 m. Le monde de l’automobile va alors pleinement profiter de cette technologie pour la navigation embarquée. 

Premier handicap, les tunnels 
Les premiers systèmes de navigation automobile, dans les modèles de prestige dès le milieu des années 90, avaient de petits défauts de jeunesse. La cartographie se trouvait sur un CD-ROM qui ne pouvait contenir qu’une zone limitée et beaucoup moins de données POI qu’actuellement. De plus, les données encodées et l’utilisation du seul signal satellite (moins efficace que maintenant), poussaient la «voix» à éviter les tunnels. Heureusement, tout cela est corrigé grâce à une réception améliorée, à l’électronique embarquée et au 4G donnant        des informations supplémentaires.          
En outre, les États-Unis ont constamment entretenu le réseau en orbite, quitte à remplacer les satellites. De nos jours, la constellation en compte 31. 

Concurrence 
Le GPS étant militaire et américain, la Russie et la Chine ont vite développé leur propre système, respectivement baptisés Glonass et Beidou. L’Europe termine le déploiement de Galileo déjà opérationnel depuis 2016, mais qui le sera pleinement en 2020 avec 30 satellites. De plus, un accord entre l’Europe et les États-Unis a permis une interopérabilité entre le GPS et Galileo. Ce dernier étant exclusivement civil, il n’y a pas de risque d’altération du signal pour couvrir ou appuyer des opérations militaires. 
L’Inde (IRNSS) et le Japon (QZSS) développent également leur propre système de positionnement par satellite. 

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