Les normes de plus en plus strictes en matière d’émissions de CO2
risquent de faire disparaître un segment entier du marché automobile :
celui des citadines. Soit les voitures les plus… légères ! Ce n’est pas
un secret : de nombreux constructeurs envisagent d’arrêter de produire
des citadines. Comme Ford avec sa Ka+, par exemple.
Pour en avoir le cœur net, des journalistes ont réalisé une petite enquête à ce sujet lors du dernier Salon de Francfort. Divers dirigeants leur ont alors confié que des normes de plus en plus strictes allaient en effet faire grimper le prix des voitures, rendant la viabilité des citadines compromise. Pour rappel, à l’horizon 2020, les différentes réglementations internationales imposeront des émissions moyennes de 95 g/km pour toutes les voitures vendues par constructeur. Les amendes, en cas de non-respect de cette moyenne, seront extrêmement salées !
Paradoxalement, c’est le secteur des petites citadines qui risque de souffrir le plus de cette règle.
En effet, comme l’a expliqué Carlos Tavares (P-dg de PSA) à nos confrères britanniques, «si vous vous penchez sur la manière dont cette réglementation CO2 est établie, vous vous rendrez compte que plus la voiture est petite, plus la règle est sévère». Il poursuit : «Toutes les voitures du segment A risquent de disparaître car il est impossible d’y faire encore un profit !» Luca de Meo, P-dg de Seat, confirme ces propos : «C’est absurde ! […] Vous devriez alors utiliser une technologie hybride qui les rendrait hors de prix !»
Pour en avoir le cœur net, des journalistes ont réalisé une petite enquête à ce sujet lors du dernier Salon de Francfort. Divers dirigeants leur ont alors confié que des normes de plus en plus strictes allaient en effet faire grimper le prix des voitures, rendant la viabilité des citadines compromise. Pour rappel, à l’horizon 2020, les différentes réglementations internationales imposeront des émissions moyennes de 95 g/km pour toutes les voitures vendues par constructeur. Les amendes, en cas de non-respect de cette moyenne, seront extrêmement salées !
Paradoxalement, c’est le secteur des petites citadines qui risque de souffrir le plus de cette règle.
En effet, comme l’a expliqué Carlos Tavares (P-dg de PSA) à nos confrères britanniques, «si vous vous penchez sur la manière dont cette réglementation CO2 est établie, vous vous rendrez compte que plus la voiture est petite, plus la règle est sévère». Il poursuit : «Toutes les voitures du segment A risquent de disparaître car il est impossible d’y faire encore un profit !» Luca de Meo, P-dg de Seat, confirme ces propos : «C’est absurde ! […] Vous devriez alors utiliser une technologie hybride qui les rendrait hors de prix !»