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Rubrique Le Soir Santé

DÉCOUVREZ… Gel hydroalcoolique et soleil : peut-on les associer ?

C’est l’été ! Mais le Covid-19 sévit encore dans le monde. L’un des nombreux outils pour lutter contre sa propagation et qui s’est imposé dans notre vie depuis plus d’un an, c’est le gel hydroalcoolique. Présentant de nombreux avantages, il s’accompagne également de nombreux désagréments : collant, mauvaise odeur, problème de peau... Alors comment l’utiliser durant cette période de l’année ?
- Une dangereuse association avec le soleil 
Standardisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le gel hydroalcoolique se compose de quatre éléments :
• De l’eau.
• De la glycérine.
• De l’eau oxygénée.
• De l’alcool.
C’est de ce denier ingrédient dont il est nécessaire d’être prudent, puisque la quantité d’alcool dans le gel est importante. Il est donc nécessaire de manier avec prudence le gel. Ce dernier va apporter une sorte de dessèchement à votre peau, à une période où elle est sensible aux rayons du soleil. Dans les colonnes du quotidien espagnol La VoZ de Galicia, la dermatologue Marta Frieyro déconseille son utilisation sur des lieux propices à prendre des couleurs comme la plage. La combinaison avec le soleil peut provoquer des blessures comme des brûlures, notamment sur les peaux sensibles comme celle  des enfants. «L’absorption rapide des gels hydroalcooliques crée la fausse sensation d'une évaporation totale dans la peau car on pense que ses composants ont complètement disparu de l'épiderme.» Cependant, «ils restent à la surface pendant une période prolongée», de sorte que l'incidence des rayons du soleil peut entraîner «un assombrissement de la peau dans le meilleur des cas, ou une brûlure dans le pire des cas», explique-t-elle.
- Une forte teneur en alcool 
Le geste est devenu un réflexe et il rassure, mais à la plage ou en terrasse, il n’a pas sa place. Interrogée à ce sujet, la dermatologue Catherine Olivères-Ghouti rappelle que «le gel hydroalcoolique est composé d'environ 70% d'alcool. Or, c'est une substance photosensibilisante : si on expose ses mains badigeonnées de solution hydroalcoolique à la plage, on risque ce que l'on appelle une dermite en breloque, une brûlure caractéristique causée par la réaction de l'alcool sur la peau avec le soleil. En clair, on développe dans un premier temps une brûlure, la peau est rouge et irritée, puis la tache prend une pigmentation marron qui peut durer des années».
Alors c’est quoi la meilleure alternative au gel hydroalcoolique pendant cette période ? La dermatologue recommande principalement de se laver les mains à l’eau froide et au savon, «de Marseille de préférence».
L’utilisation du gel hydroalcoolique doit être prohibée avant ou pendant une exposition au soleil et les crèmes hydratantes ne suffiront pas à soulager vos brûlures, alors le gel hydroalcoolique, cette fois-ci c’est dans le sac et pas sur les mains.

 

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