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Rubrique Le Soirmagazine

ATTITUDES Grandeur et décadence

Evoquer pour nous Omar Racim, c’est remonter le temps et se revoir dans le prestigieux lycée de la capitale qui porte son nom. Revivre  les années 1970 où les jeunes filles en ces temps-là étaient fières de leur  chevelure  qui descendait en cascade sur leurs épaules et n’avaient pas peur de porter des jupes kilt qui leur dévoilaient les genoux. Elles s’appliquaient en cours de gym qui se déroulait dans la grande cour lorsque la météo était clémente et réalisaient le demi-fond, le saut en longueur, en hauteur, vêtues de leur cuissette et leur maillot sous les applaudissements des  badauds qui leur faisaient face sur l’autre côté de la rue, accoudés aux  garde-fous. Pour rien au monde ils ne voulaient rater ça. 
On se réveille et l’on est en 2018. On voit de moins en moins ces beaux cheveux, la jupe kilt ou la jupe tout court ayant disparu ; quant à la cuissette et au maillot, la génération 2000 ne les a jamais vus. Quant aux passants, ils n’ont plus droit au spectacle. Le lycée a perdu de son lustre d’antan. 
Les vitres des fenêtres des salles de classe sont tellement poussiéreuses et crasseuses qu’on jurerait qu’elles n’ont pas été nettoyées depuis les années 1970. 
L’imposant bâtiment semble à l’abandon. On aurait oublié que celles qui sont passées par ce glorieux établissement baignaient dans le savoir, la culture et l’instruction de haute facture.
Il en reste quoi aujourd’hui ?…

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