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Rubrique Monde

Allô, la communauté internationale…

Au niveau des pertes humaines, la Seconde Guerre mondiale fut une hécatombe dont personne ne pouvait imaginer les conséquences aussi dramatiques. Des dizaines de millions de morts. Succédant à la défunte SDN (Société des nations), l’ONU (Organisation des Nations-Unies) créée le 6 juin 1945, a été dotée d’une charte qui définit les droits et obligations des États membres. Tirant les leçons des causes qui ont mené à la guerre, la charte devait prévoir des balises qui dissuaderaient une nouvelle conflagration mondiale. 
L’ONU, à travers sa charte fondatrice, devait promouvoir les plus nobles idéaux de paix et de non-discrimination entre tous les États, des plus puissants aux plus faibles, que ce soit dans les délibérations sur les questions internationales (conflits, coopération) ou culturelles, afin de promouvoir la fraternité entre tous les peuples de la planète. La guerre froide va toutefois faire voler en éclats tous ces vœux de paix et de justice, tant il est vrai que beaucoup d’espoirs étaient attachés à l’organisation onusienne. Alors que l’on se jurait de faire taire les armes une bonne fois pour toutes, le spectre des confrontations armées dans certaines régions du monde faisait naître les pires appréhensions. 
L’ONU, dominée par les puissants, aujourd’hui les débats à l’Assemblée générale ressemblent à de l’exhibitionnisme. Les «limites» de ses délibérations sont vite apparues lorsqu’il fallait se prononcer contre la décision unilatérale d’un puissant État membre, de faire la guerre à un autre. C’est le cas des États-Unis en Irak, en Afghanistan, en Somalie et ailleurs, malgré l’opposition de la majorité des pays membres de l’organisation onusienne, laquelle sera, de ce fait, sérieusement décrédibilisée. 
Passant outre «la dictature» des pays du tiers-monde décriée par les Occidentaux, les anciennes puissances feront cavalier seul et ne se soucieront pas des résolutions votées. Un tel comportement, foulant aux pieds les idéaux proclamés dans la charte fondatrice de San Francisco, pose inévitablement l’utilité de l’organisation onusienne rendue incapable de faire respecter ses décisions. 
Le cas de la Palestine est un classique en la matière. Il y a aussi l’aveu de l’actuel secrétaire général, Antonio Guterres, de ne pas être en mesure de désigner un délégué pour le Sahara Occidental occupé par le Maroc. 
Les massacres commis par l’armée sioniste régulièrement à Ghaza sont d’une douloureuse actualité. Il serait fastidieux de citer tous les cas de violation de la charte en dépit des S.O.S  répétés, d’appels à l’aide lancés restés sans écho. Pour le dire en quelques mots : y a-t-il une communauté internationale ?
Brahim Taouchichet

 

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