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Antenne du parti du président Macron à Dakhla (Sahara occidental) Indignation et réprobation en France

La création par le parti français la République en marche (LREM) d'un comité à Dakhla dans les territoires sahraouis occupés suscite l’indignation et la condamnation. 
«Le Parti communiste français (PCF) condamne cette provocation de La République en Marche qui avilit les engagements internationaux de la France et contribue à la destruction du droit international. Le PCF est indéfectiblement aux côtés du peuple sahraoui et de son représentant légitime, le Front Polisario», a indiqué le PCF dans un communiqué, diffusé vendredi. 
Selon le Parti communiste, à travers «la décision d'ouvrir une antenne du parti présidentiel, LREM, à Dakhla occupée, le Président Emmanuel Macron s’engage dans la voie d'une ouverture d'un consulat, une manière d’entériner cette occupation coloniale en violation du droit international». «Que ce soient les résolutions de l’ONU, de la Cour internationale de La Haye, de l’Union africaine ou de la Cour de justice de l’Union européenne, toutes ces institutions convergent pour rappeler qu’il n’y a pas de liens de souveraineté territoriale entre le Maroc et le Sahara Occidental. Ce dernier a un statut séparé et distinct du Maroc et il est, de ce fait, titulaire du droit à l'autodétermination», a réaffirmé le PCF. 
Il faut rappeler que s'ouvre dans quelques jours une session de l’ONU dans laquelle le Conseil de sécurité discutera de la situation du Sahara Occidental, le PCF a dénoncé le coup de force contre le droit international tenté par Macron à l’image de l'ex-Président américain Donald Trump. «Ce n’est pas la première fois que Paris, fidèle à son soutien aveugle à Rabat, manœuvre, jouant un rôle déterminant dans le blocage actuel de la situation», a-t-il déploré. Jean-Paul Lecoq, député du PCF, a exprimé son indignation face au mépris du droit international au Sahara Occidental. «Honte à ceux qui méprisent le droit des peuples à l'autodétermination. Honte à ceux qui bradent le droit international pour des intérêts électoralistes à la veille d'élections locales et nationales. Honte à ceux qui utilisent les conflits internationaux pour faire augmenter leur popularité en berne : Netanyahou, Trump et Macron, même combat», a-t-il conclu. 
Le Front Polisario n’a pas manqué de recadrer le parti présidentiel français, lui rappelant que «Dakhla ou ‘’Villa Cisneros’’, fait partie du territoire non autonome du Sahara Occidental illégalement occupé par le Maroc, où sévit la guerre», et non pas dans les «provinces du sud du Maroc» comme a prétendu le parti dans son communiqué. «Il s'agit d'une violation flagrante du statut international du Sahara Occidental, qui relève de la responsabilité de l'ONU, et qui est l'objet d'un processus de décolonisation, impliquant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, entravé jusqu'à aujourd'hui par la monarchie marocaine», a déploré le Front Polisario. 
Enfin, à noter le refus de l'UE d'inclure le Sahara Occidental dans l'accord «interbus». C’est une avancée intéressante a commenté le représentant sahraoui à Bruxelles Oubi Bouchraya Bachir qui souligne la décision de l’UE de ne pas appliquer cet accord (Interbus/transport international occasionnel).
R. I.

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