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Rubrique Monde

Sahara occidental La communauté internationale appelée à faire pression sur le Maroc pour éliminer son «mur de la honte»

La Campagne internationale contre le mur marocain construit au Sahara occidental, «Ensemble pour éliminer le mur», a appelé la communauté internationale à faire pression sur l'occupant marocain pour qu'il élimine ce mur d'humiliation et de honte, le qualifiant de crime contre l'humanité que tous les peuples justes et épris de paix du monde doivent condamner et agir pour mettre fin à cette barrière de séparation. 
A l'occasion du trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin, la Campagne a tenu à rappeler, dans un communiqué, que le Sahara occidental est l’une des régions les plus polluées au monde avec plus de 7 millions de mines antipersonnel et d’explosifs, notamment le long de la plus longue barrière militaire au monde. Outre ses implications humanitaires, sociales, économiques, politiques, juridiques et environnementales, le mur de la honte est également un crime persistant contre le peuple sahraoui et un obstacle à l'exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, a ajouté la Campagne dans le texte. 
La Campagne internationale contre le mur d'occupation marocain a rappelé également que «le Royaume du Maroc refuse toujours catégoriquement de signer la Convention d'Ottawa de 1997 sur l'interdiction de l'utilisation, du stockage, de la production et du transfert de mines antipersonnel et sur leur destruction, ainsi que la Convention sur la protection de l'environnement de 2008 sur les armes à sous-munitions, exhortant la communauté internationale à faire pression sur le Maroc pour le forcer à éliminer le mur d’occupation qu’il a construit au Sahara occidental, à paralyser et à détruire tout l’arsenal de destruction qu’il contient, y compris les mines et mines restes explosifs de guerre». La Campagne internationale contre le mur d'occupation marocain au Sahara occidental a salué, par ailleurs, les mesures concrètes prises par les autorités sahraouies dans la zone de déminage, notamment la signature par le Front Polisario de la Déclaration d'engagement de Genève de 2005 et la destruction de tout l'arsenal de mines détenues par l'armée sahraouie. 
Elle se félicite également de la présentation, par la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de deux rapports, à titre volontaire, conformément à l'article VII du Traité d'Ottawa et à la Convention sur l'interdiction des armes à sous-munitions, au Bureau de Nations-Unies pour les affaires de désarmement à Genève en 2014, saluant ce geste positif et preuve du soutien et de l'engagement de la RASD aux principes et objectifs des traités internationaux de lutte antimines antipersonnel et armes à sous-munitions.

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