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Rubrique Monde

Répression au Sahara Occidental Le Président sahraoui dénonce le «mutisme et l'inaction honteuse» de la communauté internationale

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a vigoureusement condamné la campagne répressive menée par les autorités d'occupation marocaines contre les civils sahraouis, interpellant la communauté internationale sur son «mutisme» et son «inaction honteuse».
«Nous condamnons dans les termes les plus forts ces violations flagrantes contre des civils sans défense et nous interpellons la communauté internationale concernant ce mutisme et cette inaction honteuse», a déclaré le Président sahraoui dans un discours prononcé à l'occasion de la célébration mardi de l'Aïd el-Adha.
Dénonçant «une dangereuse escalade des violations des droits humains à travers une série de pratiques brutales», Brahim Ghali a indiqué que «ces pratiques de l'État d'occupation marocain ne concernent pas uniquement les arrestations, la torture et le harcèlement contre les prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines, mais se sont également étendues aux maisons et aux familles, y compris les femmes, les enfants et les personnes âgées». 
Il précise que l'une des plus horribles de ces interventions marocaines méprisables est la répression et les abus auxquels les femmes sahraouies ont été soumises, dont l'une des plus récentes a été le siège imposé à la militante Sultana Khaya et sa famille dans la ville occupée de Boudjdour. Outre la répression subie par les civils sahraouis, Brahim Ghali est revenu sur la situation sanitaire dans le monde où la pandémie de Covid-19 continue de défrayer la chronique à cause de ses nombreuses victimes constatées. 
À propos de la pandémie, il déclare : «Comme tous les peuples du monde, notre peuple est préoccupé par ce défi mondial», a-t-il dit, appelant le peuple sahraoui à respecter strictement toutes les procédures et mesures entreprises par les autorités compétentes, y compris les jours de l'Aïd, le moyen le plus efficace étant la prévention.

Le gouvernement espagnol face à ses responsabilités
Il y a lieu de noter que la Coordination espagnole des associations solidaires avec le Sahara Occidental (CEAS-Sahara) a exhorté le gouvernement espagnol à assumer ses responsabilités historiques au Sahara Occidental pour mettre fin au dernier processus de décolonisation en suspens sur le continent africain. 
Dans une lettre, l'association écrit que le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Albares et le gouvernement espagnol «doivent assumer une nouvelle politique étrangère à l’égard du Sahara Occidental qui inclut le respect scrupuleux des droits de l’Homme et de la légalité internationale au-delà d’autres intérêts et pressions qui n’auraient jamais dû saper la responsabilité de l’État espagnol et de son obligation de mettre fin au dernier processus de décolonisation en suspens sur le continent africain». Dans ce contexte, la lettre envoyée par CEAS-Sahara revient sur la «grave situation» que vit le «peuple sahraoui frère» après la reprise des hostilités le 13 novembre dernier suite à la «violation, par le régime d’occupation marocain, du cessez-le-feu signé entre le Maroc et le Front Polisario».
R. I./APS

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