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Rubrique Monde

Grèce Manifestation de soutien aux soldats grecs détenus en Turquie

Plus de 3.000 personnes, selon une source policière, en majorité membres d'associations locales d'Orestiada, ont manifesté hier sur la place centrale de cette ville grecque près de la frontière gréco-turque, pour exprimer «leur soutien» à deux soldats grecs détenus en Turquie depuis dix jours.
A l'initiative aussi d'une association locale de cyclistes, une cinquantaine de personnes ont rejoint cette manifestation après avoir traversé hier matin en vélo une vingtaine de kilomètres entre Orestiada et le poste frontalier de Kastanies pour la même cause, selon cette source.
Parmi les participants au rassemblement, figuraient d'anciens militaires et des dignitaires ecclésiastiques.
Début mars, l'armée turque a arrêté deux soldats grecs dans cette région près de la frontière terrestre gréco-turque «pour entrée illégale» en Turquie et les a placés depuis en détention provisoire à Edirne, ville turque proche de la frontière, dans l'attente de leur procès. Les deux soldats, qui effectuaient une patrouille ordinaire à la frontière, ont indiqué être entrés en Turquie «par erreur» après avoir perdu leur chemin en raison du brouillard et de mauvaises conditions météorologiques. Une demande d'Athènes pour la libération des deux soldats en attente de leur procès a été rejetée par la justice turque.
«C'est un incident qui aurait pu être résolu d'une façon très simple, comme cela se faisait dans le passé dans des cas similaires, via une concertation directe» entre les autorités des deux pays voisins, a déploré samedi Fotis Kouvelis, ministre adjoint grec de la Défense, lors d'un entretien au quotidien grec Journal des rédacteurs.
Athènes déplore ce «durcissement» d'Ankara attribué surtout aux difficiles relations de la Turquie avec l'Union européenne, après des menaces du président turc Recep Tayyip Erdogan contre l'exploitation du gaz dans les eaux chypriotes, dans l'est de la Méditerranée. «La Turquie exerce une véritable pression sur la Grèce», a indiqué Panos Kammenos, ministre grec de la Défense, dans un entretien publié samedi par le quotidien français Libération.
Selon le ministre, «l'explication tient à la situation en Syrie et au conflit avec les Kurdes; les Turcs sont confrontés à de nombreux problèmes dans l'enclave d'Afrine et tentent d'exporter les tensions vers la Grèce». En février, un patrouilleur turc avait percuté un patrouilleur grec près d'un îlot inhabité disputé en mer Egée, suscitant une mise en garde envers Ankara du Premier ministre grec, Alexis Tsipras.
Le rejet par Athènes de la demande d'extradition d'Ankara pour huit officiers turcs ayant trouvé refuge en Grèce après le coup d'Etat manqué en Turquie de juillet 2016 nourrit également la tension.

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