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Rubrique Monde

Soudan Nouveaux pourparlers de paix à Juba entre rebelles et Khartoum

Le gouvernement soudanais et des groupes rebelles soudanais ont débuté hier mercredi un nouveau round de pourparlers de paix à Juba, au Soudan du Sud, se disant optimistes de pouvoir arriver à un accord dans les deux prochaines semaines.
Un premier tour de pourparlers avait eu lieu en octobre à Juba, en vue de mettre un terme aux conflits au Darfour (ouest), au Kordofan-Sud (sud) et au Nil Bleu (sud-est), où des rebelles se sont insurgés contre ce qu'ils estimaient être la marginalisation de leurs régions sous le régime du Président soudanais déchu Omar el-Béchir. De nombreux pourparlers sous l'égide de l'Union africaine avaient précédemment échoué, mais la chute d'Omar el-Béchir ainsi que la posture du gouvernement de transition, dirigé par le Premier ministre Abdallah Hamdok, ont donné un nouvel élan aux discussions. «Nous sommes optimistes cette fois quant à l'obtention de résultats positifs», a déclaré le chef rebelle Abdulaziz al-Hilu, qui dirige le Mouvement de libération du peuple du Soudan - Armée/Nord (SPLM-A/N), une coalition de trois groupes armés actifs au Kordofan-Sud. Les rébellions au Kordofan-Sud et au Nil Bleu, frontaliers avec le Soudan du Sud, sont vues comme une continuation de la guerre qui a mené à l'indépendance du Soudan du Sud en 2011. En octobre, les parties s'étaient accordées sur un cessez-le-feu permanent. Lors de ce round de discussions, le gouvernement et les rebelles doivent discuter de questions politiques, sécuritaires ainsi que de l'accès humanitaire à ces trois régions. Ils devraient également discuter du partage des richesses et du pouvoir dans ces zones. «La paix que nous allons conclure (...) va amorcer des transformations politiques et démocratiques pour notre pays», a déclaré Alhadi Idris, chef du Front révolutionnaire du Soudan (SRF), une coalition de neuf groupes rebelles issus des trois régions concernées. Le conflit dans la région du Darfour a lui éclaté en 2003. Des centaines de milliers de personnes ont été tuées lors des conflits dans ces trois régions peuplées par des minorités ethniques. Des représentants des groupes rebelles ont indiqué hier mercredi que les questions d'identité nationale et le manque de clarté quant à la relation entre l'Etat et la religion font également partie des causes profondes des conflits et devraient être évoquées lors des négociations. Mohamed Hamdan Daglo, figure clé du gouvernement de transition du Soudan et qui dirige la délégation soudanaise à Juba, a assuré que son équipe a «un mandat entier» pour conclure un accord. «Ce round de discussions devrait mener à un accord qui mettra un terme aux souffrances du peuple soudanais».

 

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