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Centrafrique Un chef rebelle centrafricain arrêté au Tchad

Le chef d'un des nombreux groupes armés rebelles qui se partagent plus des deux tiers de la Centrafrique, Abdoulaye Miskine, a été arrêté au Tchad, pays voisin, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement centrafricain qui réclame son extradition. 
A N'Djamena, l'arrestation du leader et fondateur du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), de son vrai nom Martin Koumtamadji, a été confirmée à l'AFP par un haut responsable des services de sécurité tchadiens qui a requis l'anonymat. 
La Centrafrique est ravagée, depuis 2013, par les combats entre de nombreuses milices rebelles et les forces gouvernementales, mais aussi entre ces groupes armés eux-mêmes. 
«Abdoulaye Miskine a été arrêté au Tchad. Nous demandons son extradition», a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement centrafricain Ange Maxime Kazagui. «Il a été arrêté à la frontière entre le Tchad et la Centrafrique, à Harare Mangueigne, et amené à N'Djamena où il a aussitôt été mis aux arrêts à l'Agence nationale de sécurité (ANS)», le service du contre-espionnage, a précisé à l'AFP le responsable tchadien de la sécurité. «Nous n'avons pas encore d'instructions quant à une possible extradition», a-t-il ajouté. 
Figure historique de la rébellion depuis la première guerre civile centrafricaine en 2004, année au cours de laquelle il a créé le FDPC, Abdoulaye Miskine, de même que son groupe, a beaucoup perdu de son influence et de son pouvoir sur le terrain ces derniers temps, selon les observateurs du conflit. Après avoir rejoint l'ex-rébellion Séléka, une coalition de groupes armés qui avait renversé le régime du Président François Bozizé en 2013, le «général» autoproclamé Miskine avait signé l'accord de paix de Khartoum du 6 février 2019 entre le gouvernement et 14 groupes armés, par lequel les signataires se partageaient notamment des postes au gouvernement. Il avait été nommé à un poste de conseiller dans le nouveau gouvernement centrafricain formé le 5 mars mais «n'a jamais pris ses fonctions», a précisé M. Kazagui mercredi. 
Depuis l'accord de Khartoum, les violences ont baissé en Centrafrique mais n'ont pas réellement cessé, notamment les combats entre groupes rebelles qui continuent de faire des victimes parmi les civils. 
Près d'un quart des quelque 4,7 millions d'habitants de ce pays parmi les plus pauvres du monde ont été contraints de fuir leurs domiciles depuis 2013.

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