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Rubrique Monde

Birmanie Washington hausse le ton

Le Président américain Joe Biden avait annoncé que les États-Unis allaient prendre des sanctions contre les généraux qui ont renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, réclamant une nouvelle fois la libération «immédiate» de la «Dame de Rangoun». 
«J'ai approuvé un décret nous permettant de sanctionner immédiatement les responsables militaires qui ont organisé ce coup d'État, leurs intérêts financiers ainsi que leurs familles proches», a déclaré Joe Biden lors d'une brève allocution. «Nous allons identifier une première série de cibles cette semaine», a-t-il dit, annonçant le gel des avoirs américains «qui bénéficient au gouvernement birman», tout en maintenant l'aide américaine dans le domaine de la santé. Les États-Unis ont annoncé lundi 22 février de nouvelles sanctions contre deux leaders de la junte militaire birmane qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, promettant de prendre d'autres mesures si l'armée utilisait à nouveau la force contre des manifestants. «Nous n'hésiterons pas à prendre de nouvelles mesures contre ceux qui commettent des actes de violence et répriment la volonté du peuple. Nous ne faiblirons pas dans notre soutien au peuple birman», a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Trois semaines après le putsch du 1er février, des centaines de milliers de personnes continuent de manifester en Birmanie pour dénoncer le coup d'Etat militaire. L'administration Biden avait déjà annoncé il y a dix jours une salve de sanctions contre plusieurs leaders de la junte au pouvoir, dont son chef, le général Min Aung Hlaing.
R. I.

 

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