L’attaché culturel de l’ambassade d’Arabie Saoudite à Alger n’a pas manqué d’exprimer sa colère, haut et fort, samedi dans une librairie d’un quartier huppé de la capitale. La raison : l’affiche d’un livre, un traité anti-wahhabite, premier du genre, qui remet en cause les dérives de raisonnement pseudo-théologique par rapport à l’orthodoxie qui aboutit à jeter l’anathème sur la ouma tout entière. Le livre est signé Sulaymane Ibn Abdalwahhab, juge et jurisconsult accompli, mort en 1208 de l’hégire, et frère aîné du fondateur du wahhabisme.