Quand la problématique du PARASOL fait de l’ombre à celle des exportations hors-hydrocarbures, c’est le signe que notre…
… couche d’ozone est plus abîmée qu’ailleurs !
Ils sont tout de même un brin bizarres, les islamistes de notre principauté. Voire un gros brin bizarres ! Avant, mégaphones greffés à la bouche et au fax en provenance d’Arabie Saoudite et du royaume ottoman, ils dénonçaient vaillamment l’ingérence de l’ANP dans le jeu politique. La mode, c’était «junte militaire», «généraux décideurs» ou même «généraux génocidaires» qui phagocytent le débat et l’initiative partisane. Et là, aujourd’hui que le fax a été remplacé par des messageries cryptées comme «telegram», sans avoir besoin de mégaphone, juste à partir de ces beaux et luxueux sièges-locaux que la République El H’nina a mis à leur disposition, ils versent de grosses larmes sur l’immobilisme de l’armée dézédienne, lui font reproche à peine voilé de rester dans ses casernes et de ne remplir que cette «seule et maigre fonction de gardienne de la sécurité du pays». Faut savoir les ex-Frères des montagnes reconvertis en Frères des villes ! Dans les casernes ? Ou hors des casernes, les bidasses ? Vous allez nous l’épuiser, notre armée, à vouloir la faire sortir et rentrer sans cesse de ses bases. Un peu de chafaka musulmane, que diable ! Et puis, cette question, tout de même, les boulahyia ! Vous reprochiez aux démocrates de se cacher derrière les chars dans les années 1990. Si je compte bien, il vous aura donc fallu 28 ans pour découvrir à votre tour le chemin vers la tourelle de ce genre de véhicules blindés ? Je compte bien, yek ? 30 ans de jeux de pistes qui vous mènent aujourd’hui, à l’image du MSP de Makri, à «exiger» l’intervention de l’institution militaire en 2019. 30 ans ! Vous aviez le nez bouché ou quoi ? Ou alors c’est que le chemin vers les casernes vous semble soudain-tout-à-coup moins miné ! Ah ! Les voies du seigneur Erdogan sont décidément impénétrables ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
