On en sait un peu plus sur l’arrestation de Mohamed Djemaï. Il aurait tenté de forcer un barrage filtrant à l’entrée de la capitale à bord d’un véhicule…
… immatriculé 12 !
Et zut ! Interdire l’entrée dans Alger n’a pas réussi ! Un vrai flop ! Que faire maintenant ? Quelle parade ? Interdire à ceux qui y sont entrés «par effraction» d’en sortir ? Oui ! A creuser ! Ces zouaves s’attendent à ce qu’on leur refasse le coup de ce 31e vendredi lors du 32. Surprenons-les ! Prenons-les à contrepied. Laissons-les entrer, levons tous les barrages filtrants aux accès de la ville, et ensuite, après dispersion des manifestants, enfermons-les à l’intérieur ! Dans Alger ! On pourrait appeler ça les «barrages bloquants». Pas question qu’ils repartent chez eux ! Les bougres ont voulu venir foutre leur «salmiya» dans la capitale, et bien nous les y consignerons ! T’es venu le vendredi 20 septembre à Alger ? T’y es entré malgré l’interdit du général-major ? Et bien ordre – ou plutôt contre ordre – sera donné aux gendarmes et aux policiers de t’empêcher d’en sortir, de faire tout le contraire de ce qu’on leur avait demandé de faire l’autre semaine ! Oui, je sais bien que ça va les rendre fous ! Mais non, pas les manifestants ! Les forces de l’ordre, bien sûr ! Un coup, tu leur demandes de ne laisser personne entrer dans la capitale. Un autre coup, tu leur ordonnes d’interdire à ceux qui y sont entrés d’en sortir. Et encore ! Là, ne sont évoqués que deux coups. Imaginez que coincés comme ils le sont, les Frères du Palais envisagent sérieusement un… troisième coup ! Retenir dans Alger les non-résidents et rafler les résidents pour les emmener faire les zouaves dans d’autres régions du pays. A quoi ça servirait ? A quoi ça rimerait ? Je n’en sais fichtrement rien ! J’essaie juste d’aider, moi ! Dès qu’il s’agit de ridicule et d’absurde, je réponds présent et donne un coup de main ! C’est mon côté Khawa-Khawa, généreux et main tendue. On ne va tout de même pas les laisser dans cette impasse, les pôv’ ! Ils risqueraient de finir comme nous, à fumer du thé pour rester éveillés à leur cauchemar qui continue.
H. L.
