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Rubrique Pousse avec eux

Carton rouge !

Ya Momo 6, fais gaffe !

Haja ma dôme !

Encore un match de foot de notre Championnat interrompu pour cause de… adhan. L’appel à la prière ! Stade du 20-Août à Alger. Rencontre opposant le NAHD au MCO. Prière d’el-asr. Et hop ! Coup de sifflet et on stoppe tout. Jusqu’à la fin de l’appel. Ce n’est pas une première. L’autre jour déjà, une autre rencontre avait vu son déroulement interrompu. Toujours au même « motif ». L’observation fervente de la voix du « mouadhan », le muezzin. C’était au stade Omar-Hammadi, à Alger. Les formations de l’USMA et de la JSK ont été priées d’arrêter de taper dans le ballon à la 26e minute. Et de reprendre, après l’adhan. Comme si de rien n’était. Alors, bien sûr, on peut faire « comme si de rien n’était ». On peut fermer les yeux. On peut regarder ailleurs. On peut reluquer le bout de ses chaussures. On peut aller se préparer un café pendant cet « entracte » forcé. Ou carrément trouver cela normal, par confort. Par lâcheté. Pour ne pas s’attirer les foudres de la bienpensance religieuse. Pour ne pas se voir convoqué chez le juge par quelque association dont le but « lucratif » — au sens idéologique du terme — serait que tous nos instants de vie s’arrêtent pour ne se fixer que sur la prière, la dévotion et l’observation énamourée de son tapis de prière, même aux horaires de travail. Surtout aux heures de boulot. On pourrait. Mais je ne peux pas ! D’abord, parce qu’aller chez le juge, je connais un chouia, et pour des motifs bien plus lourds. Ensuite, parce que j’ai une sacro-sainte règle lorsque je lave mon linge dans la machine, celle de séparer mes vêtements selon les couleurs, les teintes et les textures. Afin qu’aucun ne déteigne sur les autres. Ou l’inverse : que les autres ne déteignent pas sur l’un de mes pulls ! Et enfin, je ne peux pas faire « comme si de rien n’était » parce non encore atteint d’amnésie totale. Non ! Il reste dans ma cervelle, en partie endommagée par plus de vingt ans de guerre contre l’intégrisme, des bribes. Des bribes, peut-être, mais très nets dans mon esprit : à chaque fois que la République s’est tue sur ce genre de « faits », à chaque fois qu’elle a cédé du terrain, à chaque fois que nous avons cédé du terrain de nos vies et susurré « maâlich », l’islamisme en a gagné, du terrain. Un grignotage consciencieux, méthodique, infatigable. Alors, oui ! Si les Frères à poils et à vapeur sont infatigables, moi aussi je suis infatigable. Et je dois bien l’admettre, infatigable, increvable sur ces « incidents ». Pas question de me taire. Pas question une minute de match ainsi volée de trouver normal qu’un arbitre ou un quelconque autre officiel du sport « chaâriïse », dogmatise par « jurisprudence » le sport et ma vie ! Tout comme moi qui n’oblige personne à fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.

 

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