Malgré la défaite face à la Suède, en amical, pour les Verts…
TOUBA bien !
Je trouve minables, tout bonnement minables les reproches faits à l’Algérie par des… Algériens après le don de notre pays à Cuba d’une centrale mobile d’énergie solaire et l’effacement des intérêts de la dette cubaine. Le concert des «Grincheux-DZ» donne à peu près cette tonalité : «Ouais ! On fait des dons aux autres alors que c’est la misère chez nous.» Ou encore «commencez par être généreux avec vos propres concitoyens avant de faire ce genre de gestes envers des étrangers». Je vous épargne le reste des récriminations, tellement elles sont vomitives. Arrêtez un moment «t’aâytou lechar», de crier à la misère ! Et désengourdissez votre ciboulot, même si je comprends qu’avec le froid qui commence à s’installer, vos neurones peuvent souffrir d’engourdissement débilitant. Faites un effort sur vos mémoires, sinon, si vous êtes trop jeunes, sur les mémoires de vos parents et grands-parents, que Dieu leur accorde longue vie. Et alors, seulement après cet effort, vous vous souviendrez peut-être, en vous faisant aider, sûrement, de ces milliers de médecins cubains qui ont soigné des dizaines, des centaines de milliers d’Algériens ici même, en Algérie, des décennies durant. Ils ont bossé, trimé dans les coins les plus reculés de Dézédie, notamment dans des spécialités comme la pédiatrie et l’ophtalmologie. Mais pas que ! Et ils ont exercé, chez nous, pour notre santé, avant, bien avant que le monde ne découvre, éberlué, l’excellence de ces praticiennes et praticiens venus en travail volontaire en Algérie. Alors, allez dire maintenant à ces enfants algériens d’hier, aujourd’hui adultes, dont beaucoup ont recouvré la vue ou ont été carrément sauvés d’une mort certaine que la Dézédie ne doit pas aider, se montrer à son tour solidaire avec Cuba, victime depuis plus de… 60 ans d’un blocus quasi-total initié par les États-Unis et leur meute de toutous suiveurs. Dans le plus petit hameau d’Algérie, dans la moindre des bourgades de notre immense désert, dans le plus reculé des campements nomades, les familles algériennes ont aujourd’hui encore le souvenir apaisant, secourant et vital de ces toubibs venus de La Havane. Ces nourrissons, ces enfants et ces adultes qui ont retrouvé la vue et la vie, qui ont pu se relever enfin et marcher. Vivre, tout bonnement ! Allez dire aussi aux militants, moudjahidine et combattants de l’indépendance de la Dézédie qu’il ne faut surtout pas honorer comme il se doit les mémoires de Castro, du Che et de toute cette île solidaire avec nous, même sous blocus américain et international. Allez leur dire juste ça, et ils vous renverront dans les cordes de votre médiocrité, de votre étroitesse d’esprit, comme naguère le boxeur cubain, la légende Teófilo Stevenson envoyait au tapis des pointures américaines et mondiales. Cuba, hasta siempre ! Je fume un Habano et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
