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Rubrique Pousse avec eux

Djihad ta mère !

Bon ! C’est décidé ! Je me mets nu ! Ne me reste qu’un ou deux détails à régler, trois fois rien. Il me faut une…

… voiture et un permis !

T’es pas né en France ? Et tu veux prénommer ton enfant qui vient de naître «Djihad» ? Mais qu’est-ce que t’es venu emmerder le monde, en France, si c’est pour appeler ton rejeton «Djihad», Allah yerham babek ? T’es né en France ? Et tu veux tout de même appeler ton fils «Djihad» ? Alors, soit ton mioche, c’est un accident, il n’était pas programmé, et tu cherches à t’en débarrasser à tout prix. Auquel cas, ce n’est pas le moyen le plus rapide en lui collant un prénom à la con comme ça. Soit, tu cherches à provoquer, et dans les deux cas, j’ai une suggestion à soumettre à l’excellent juge qui t’a interdit de prénommer ton gamin «Djihad». Qu’il soit également interdit à tous les citoyens de France et de Navarre de t’appeler, toi et ton épouse par le vocable «Parents». Il n’est pas mérité. Scotcher le prénom «Djihad» sur le front de son enfant, lui tatouer cette merde sur la peau et dans son quotidien, à vie, c’est de la détestation à descendance ! Pis ! C’est une condamnation de mineur par contumace, avec exécution de la peine à sa majorité. M’enfin ! T’as envie que ton fils s’appelle «Djihad», va en Afghanistan ! Et pas n’importe où en Afghanistan. Dans une zone tribale sous contrôle des talibans. Peut-être aura-t-il alors – le pôv’ qui n’a rien demandé – un avenir là-bas. Qui sait ? Il finira explosé dans un marché de Peshawar, ses lambeaux de peau bouffés par les chiens errants, les plus féroces de la planète, paraît-il. Mais Djihad ? En France ? Ce genre de géniteurs ne relève même plus de la déradicalisation. Mais bien plus de la dératisation ! Djihad ? Djihad ta mère ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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