Football ! Reprise du championnat imminente, mais sous certaines conditions. Comme d’éviter d’entrer en contact direct avec le ballon. Une mesure favorablement accueillie par les joueurs :
« C’est dans nos cordes ! »
« La prière de l’Aïd El Fitr sera accomplie au domicile .» Ils nous balancent ça comme ça, sans prévenir, et surtout sans rien préciser. J’ai horreur, mais alors une sainte horreur des gens qui ne terminent pas leurs phrases. Ce n’est pas correct. C’est même impoli et ça révèle surtout des incohérences dans le système de pensée et de raisonnement de la personne ou du groupe de personnes auteure(s) de ces bribes de mots pompeusement qualifiés de phrases, voire de communiqués. La prière au domicile ? Oui ! Mais encore ? Au domicile de qui ? Ah ! Vous voyez ! Ils ne le disent pas. Si cette prière de l’Aïd est prévue au domicile de quelqu’un, disons une personne X… heu… à la réflexion, je ne trouve pas la lettre X vraiment appropriée pour l’occasion, donc reprenons. Si la prière de l’Aïd est programmée au domicile de « Flen », il faut que Flen soit au moins prévenu. Qu’il ne reçoive pas la chose, à la dernière minute, en traître. Ça se prépare ce genre d’évènements, non ? Imaginez un peu le Flen, encore au lit le matin de l’Aïd El Fitr et qui entend sonner à sa porte. Déjà, il se lève de mauvais poil en marmonnant « mais qui vient m’emmerder ainsi, aussi tôt, un jour férié, et par temps de confinement ? ». Je vous laisse deviner l’expression de son visage lorsqu’il découvrira, en ouvrant sa porte, l’immense foule venue prier chez lui, conformément aux instructions incomplètes et surtout mal transmises par les autorités. Moi, je préviens tout de suite ! On sonne à ma porte le matin de l’Aïd, je n’ouvre pas ! Je ne sors même pas de sous ma couette. La prière à partir de chez moi ? Et pourquoi pas un clone, un avatar de Bilal appelant à cette prière à partir de mon balcon, tant qu’on y est ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
