Projet de loi sur les hydrocarbures. La rue est divisée ?
Oui ! C’est vrai ! La rue est divisée. Y a ceux qui affirment
que l’Algérie n’est pas à vendre. Et puis y a ceux qui jurent
que l’Algérie n’est pas à…
… acheter !
Autant d’écart, c’est stupéfiant ! La rue éructe de ses gorges déployées le projet de loi sur les hydrocarbures, et le « régime cholestérolé » lui répond par la voix de son ministre du Commerce «évaluation de l’opération importation de véhicules de moins de 3 ans» ! Les mecs, là-haut, doivent être complètement à… l’Ouest ! Remarquez, en ce moment, soit ils sont à l’Ouest lorsqu’ils occupent encore un poste. Soit à l’Est, lorsque l’étau est sur le point de se refermer sur eux et sur leurs souvenirs cachés. Le grand écart ! Et au milieu, rien ! La rue parle de demain, des enfants qui n’auront plus rien à bouffer, et de l’américain, bientôt première langue nationale et officielle dans le Grand Sud du pays. Le régime murmure pignon de Delco, carte grise allemande et dépôt en banque de la facture pro-forma d’une Opel ou d’une BMW de 2016. La rue hurle qu’elle veut une 2e République. Et le Palais promet qu’il va doubler les importations de pastilles Valda afin de calmer les gorges irritées par ces hurlements. Sir Arthur C. Clark, père génial du roman de science-fiction «2001, l’Odyssée de l’espace», aurait sûrement aimé décrire, dans un nouvel opus, ces deux mondes inconciliables et qui, pourtant, se heurtent tous les jours dans le trou noir dézédie. Hélas, Sir Arthur n’est plus de ce monde. Nos enfants, si ! Rouleront-ils dès leur majorité en guimbardes allemandes pour se rendre aux restos du cœur qui n’y est plus ? Va savoir ! Ce qui est sûr, par contre, c’est que nos enfants et nos petits-enfants devront se mettre vite fissa à l’américain. Une fois leur Opel de moins de 3 ans revendue, mise au clou, l’américain leur servira sûrement à mieux mendier aux portes du désert pétrolier et gazier d’une contrée qui fut naguère celle de leurs parents et ancêtres. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Oui ! C’est vrai ! La rue est divisée. Y a ceux qui affirment
que l’Algérie n’est pas à vendre. Et puis y a ceux qui jurent
que l’Algérie n’est pas à…
… acheter !
Autant d’écart, c’est stupéfiant ! La rue éructe de ses gorges déployées le projet de loi sur les hydrocarbures, et le « régime cholestérolé » lui répond par la voix de son ministre du Commerce «évaluation de l’opération importation de véhicules de moins de 3 ans» ! Les mecs, là-haut, doivent être complètement à… l’Ouest ! Remarquez, en ce moment, soit ils sont à l’Ouest lorsqu’ils occupent encore un poste. Soit à l’Est, lorsque l’étau est sur le point de se refermer sur eux et sur leurs souvenirs cachés. Le grand écart ! Et au milieu, rien ! La rue parle de demain, des enfants qui n’auront plus rien à bouffer, et de l’américain, bientôt première langue nationale et officielle dans le Grand Sud du pays. Le régime murmure pignon de Delco, carte grise allemande et dépôt en banque de la facture pro-forma d’une Opel ou d’une BMW de 2016. La rue hurle qu’elle veut une 2e République. Et le Palais promet qu’il va doubler les importations de pastilles Valda afin de calmer les gorges irritées par ces hurlements. Sir Arthur C. Clark, père génial du roman de science-fiction «2001, l’Odyssée de l’espace», aurait sûrement aimé décrire, dans un nouvel opus, ces deux mondes inconciliables et qui, pourtant, se heurtent tous les jours dans le trou noir dézédie. Hélas, Sir Arthur n’est plus de ce monde. Nos enfants, si ! Rouleront-ils dès leur majorité en guimbardes allemandes pour se rendre aux restos du cœur qui n’y est plus ? Va savoir ! Ce qui est sûr, par contre, c’est que nos enfants et nos petits-enfants devront se mettre vite fissa à l’américain. Une fois leur Opel de moins de 3 ans revendue, mise au clou, l’américain leur servira sûrement à mieux mendier aux portes du désert pétrolier et gazier d’une contrée qui fut naguère celle de leurs parents et ancêtres. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
