A quoi reconnaît-on les mosquées financées par Kamel El Bouchi ?
Aux tapis volants !
C’est quoi la différence entre un harki et un terroriste ? Un harki c’est un mec ou une nana qui a choisi de trahir son pays, d’y commettre des exactions contre ses anciens «coreligionnaires», puis l’a quitté un jour pour une autre patrie. Un terroriste, c’est un mec ou une nana qui a choisi de trahir son pays, d’y commettre des exactions contre ses «compatriotes», mais ne l’a pas quitté pour une autre patrie. Le harki a combattu l’idée même d’une Algérie libre et indépendante. Le terroriste a combattu et combat toujours l’idée même d’une Algérie libre et indépendante du califat, du croissant et du sabre sanglants. Alors, question : pourquoi pardonne-t-on au tango qui se repend et ne pardonne-t-on pas au harki qui veut revenir verser une larme sur son «Algéré perdue» ? Parce que le tango a donné un gage de fidélité au sol ! Il a choisi de tuer, de trucider et de détruire le pays sans le quitter. On pourrait appeler cela le «droit du sol brûlé» ! Mais en même temps, les crimes commis par les deux, harkis et terroristes, me semblent de même «nature». Je ne vois pas la différence entre tirer sur un soldat de l’ALN ou sur un bidasse de l’ANP. Torturer une famille du Djurdjura en 1957 ou décapiter les femmes de tout un bourg des Aurès en 1995, faut être un brin tordu pour essayer d’y voir un distinguo. D’où le prolongement à ma première question : pourquoi permettre aux tangos de revenir au sein de la communauté nationale et interdire aux harkis de refouler le sol de cette terre qu’ils ont trahie ? A la limite, les harkis ont respecté l’adage sarko-lepénien «ce pays, tu l’aimes ou tu le quittes» ! Les terroristes, non ! Ils n’aiment pas ce pays, mais ils ne veulent pas le quitter. Est-ce pour autant qu’il faille permettre le retour des harkis ? Sûrement pas ! Je suis plutôt pour une approche apaisée. Très apaisée. Vachement apaisée. Apaisée comme seul cet espace d’apaisement légendaire de 30 lignes quotidiennes sait en produire : aucun pardon pour les deux ! Harkis et tangos, même tarif ! Kif-kif ! Ça permettra à ceux qui ne sont ni harkis ni terroristes de vaquer ici-même à leur occupation favorite : fumer du thé et rester éveillés à leur cauchemar qui continue.
H. L
