Santé ! Transmission de l’homme vers l’homme confirmée dans le cas du virus de la…
… bêtise !
Oh ! Manu ! Malheureux ! Quelle mouche de bons sens t’a piqué pour aller comparer, devant des journalistes, dans ton avion retour d’Israël l’« Holocauste perpétré par l’Allemagne nazie aux crimes commis par la France coloniale à l’encontre des Algériennes et Algériens » ? Mon Dieu ! Avant même que ton satané Airbus ne pose la gomme de ses pneus sur le tarmac, des « voix casher », toujours les mêmes, estampillées seules habilitées à donner le barème des peuples ayant vraiment, vraiment, vraiment souffert, ont actionné leurs glottes « réprimandeuses » : «Faut pas comparer l’incomparable ! ». « Parallèle douteux ! ». « Le Président Macron aurait pu faire l’économie de cette sortie légère et tendancieuse » et autres joyeusetés que la Ligue de la Bien-pensance Monopolistique, en charge des grilles d’évaluation de qui a droit au rang de peuple « génocidé » et qui n’y a surtout pas droit, s’est empressée de balancer. Voilà un Président d’un État souverain, libre et adulte, sommé de ne pas s’amuser à commettre de parallèles pouvant attenter à cette exclusive. Une sorte de domaine privé de la souffrance. Un coffre-fort mémoriel où personne d’autre que les dépositaires autoproclamés de l’Histoire, une certaine histoire, une portion d’histoire n’a le droit de déposer ses souvenirs, ses douleurs et ses espoirs de réparation des blessures. Une banque ultra-sélective du martyre ! Un comble, parce qu’atteignant là une forme suprême de racisme, de ségrégation dans les douleurs des peuples. Le peuple juif a souffert. Oui ! Mille fois oui ! Qui oserait dire le contraire ? Il a souffert le martyre. Oui ! Mille fois oui ! Qui oserait dire le contraire ? Mais est-ce une raison pour interdire à un Président français d’évoquer du bout de ses lèvres, presque en cachette dans un coin d’avion, à très haute altitude, la souffrance d’un autre peuple, les crimes commis à l’encontre de cet autre peuple ? Mon Dieu, Manu ! Quelle mouche de bon sens t’a encore une fois piqué ? Bénie soit-elle, cette doubaba ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
