La Tour prend le Roi ! Échec et mat !

Virus. Variant OMICROBE ! L’Algérie a pris les devants et
rappelle au monde qu’elle a fermé depuis un moment déjà sa
frontière avec le…

… Maroc !

Deux hommes se sont invités ce matin dans ma tête, de manière lancinante. Ou plutôt trois ! Tout d’abord, Abdelmadjid Attar. Une pointure, une grosse pointure en matière d’hydrocarbures. Une personne qui lorsqu’elle parle de pétrole, de gaz et de gouvernance énergétique sait ce qu’elle dit. Et qui reste lucide et autonome dans sa pensée, qu’elle soit dans un exécutif ou en dehors. Puis, Chakib Khelil. Un homme dont j’attends toujours qu’il revienne au pays sans passer par la case « Salon VIP » d’un aéroport de Dézédie. Et enfin, Abdekka ! Celui qui repose dans le saint des saints. Par effraction. À propos de la fermeture du gazoduc passant par le Maroc, Attar déclare que la Dézédie « a les capacités de livrer à l’Espagne ses commandes ». Sans passer par le pipe-line et le territoire du Maroc. Abdekka, le «maître des trousseaux» du pays vingt ans durant, était sur le point de les livrer aux majors et puissances étrangères, ces clés sacrées, sur un coussin de velours, comme un «bon» gentilhomme de Calais. Ce qu’il n’a pas pu faire, sûrement empêché par les mânes de nos martyrs et leur vigilance active, même de l’Au-delà ! Mais imaginons un instant que le plan funeste ait été mené à bien. Ou plutôt à mal, pour le pays. Face à la rupture des relations avec le Maroc et la fermeture du robinet de gaz par l’Algérie, comment auraient réagi les majors compagnies ? Toutes de pays amis avec le Royaume. J’en frémis d’effroi rétroactivement ! Des scénarios bis du drame vénézuélien. Ou plus loin encore, chilien. Je ferme les yeux, un moment, pris d’un vertige nauséeux à cette éventualité mortifère. Puis, les rouvre. Non ! Sonatrach et notre sous-sol n’ont pas été vendus par les… vendus, aujourd’hui morts ou en cavale. Sonatrach et notre sous-sol et notre sol sont toujours algériens. Quoi qu’on puisse en dire ou en penser. Et c’est peut-être là, aussi, qu’il faut chercher l’explication à l’acharnement israélien sur notre pays, aidé par la servilité de son «kh’dim» Mekhazni ! Un pays qui a encore cette capacité exceptionnelle de réagir aussi rapidement, en quelques mois pour faire face à une nouvelle donne dans la commercialisation et la distribution souveraines de ses ressources, un tel pays ne doit pas rester debout. Il faut le réduire en cendres au pied des torchères de Hassi Messaoud ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.