Siège d’Ennahdha cramé. Bureau d’Al Jazeera fermé. N’en jetez plus camarades tunisiens ! Je suis au bord de l’extase orgasmique.
Tahya Tounès !
Plié de rire ! Pas que plié d’ailleurs, carrément par terre et tapant des bras au sol tellement j’en ris aux larmes. Abdallah Djaballah qui dénonce « le coup d’État » en Tunisie. Noooon ! J’aurais voulu l’écrire sous forme de blague, que ça aurait paru gros, trop gros. Mais lui l’a fait ! Djab dénonce le « coup d’État » en Tunisie ! Le leader politique algérien qui a créé le plus de partis et qui les a vus tous lui filer entre les doigts, et il se la ramène aujourd’hui, maugréant contre le Président Kaïs Saïed, on aura tout vu tout entendu ! Mais mon petit Djab, avant de lorgner sur tes Frères de Tunisie, il aurait fallu que tu surveilles mieux ton enclos. Que tu en interdise l’accès aux redresseurs-voleurs. Sais-tu que dès que tu crées un parti, déjà, des gens pensent à te le chiper ? Mieux ! Quand tu dors, et que pendant ton sommeil, avant même d’avoir créé un parti, lorsque tu ne fais que rêver d’en lancer un, ils sont nombreux à anticiper un redressement ? Je crois bien que Dieu ou une quelconque autre divinité politique t’a créé juste pour faire le bonheur des chipeurs de partis et perpétuer la race des redresseurs. Sais-tu quel petit nom on te donne chez les redresseurs ? « Pain bénit » ! Ouais ! Pain bénit pour les frères à poils et à vapeur. D’autres, trouvant sûrement cette appellation trop longue, lui préfèrent « Khobza » ! La providence des redresseurs ! Eh ! L’islam ne prône-t-il pas les vertus du partage ? Et toi, on peut te faire un tas de reproches, mais pas celui de ne pas partager. Je t’informe, au cas où tu ne le saurais pas, que les paris sont déjà lancés. Les bookmakers ont mis des paris et des cotes énormes sur ton prochain parti. Ils prédisent que tu te le feras voler au cours du congrès où tu annonceras sa création. Autant lui donner un nom tout de suite, à ton parti : Bah ! À prononcer avec un délicieux accent algérien. Pfutt ! Envolé ! T’inquiète ! Entre deux partis perdus, tu pourras toujours te consoler en fumant du thé pour rester éveillé à ton cauchemar… tunisien !
H. L.
