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Rubrique Pousse avec eux

Le plus célèbre des marchés dézédiens !

L’Algérie envisage la construction d’autoroutes en béton. Il est vrai que jusque-là, elles étaient faites en…

… carton !

Je pense que nous sommes le seul pays au monde confronté à ce genre de problèmes : tenter, depuis des années, des décennies, de fermer un marché ! Et quel marché ! Le plus célèbre des marchés de la Principauté. Mohamed Loukal, ministre des Finances,a encore évoqué, l’autre jour, la nécessité impérieuse de fermer le marché noir de la devise, square Port-Saïd, à Alger. Avant lui, le ministre des Finances de l’émir Abdelkader avait, lui aussi, émis le même souhait, avant de se faire limoger de la Smala. Tous ceux à qui a été confiée la caisse du pays ont, à un moment ou à un autre, avancé candidement cette idée, celle de fermer ce marché. Le marché est toujours là. Eux, pas ! Ce qui épaissit le mystère autour de ce marché que personne n’arrive à fermer, malgré les vœux émis officiellement et les affichages massifs, sur tous les murs de la ville, de la volonté claironnée de le faire « incessamment-sous-peu-tit ‘suite-bientôt » ! Moi, ce que j’en dis, ce n’est pas pour accréditer une thèse qui circule déjà, celle d’une force surnaturelle, supérieure, et qui protégerait ce marché. Non ! Mais je me dis, tout de même, que cet endroit doit sûrement bénéficier de l’aura extraordinaire d’un MST— à ne pas confondre avec les maladies sexuellement transmissibles — un Magicien-Sorcier-Taleb doté de pouvoirs extraordinaires. Une sorte de gourou des squares de la devise au noir ! Dès qu’un argentier du pays s’aventure à prédire la fermeture proche de ce square aux biffetons, y a aussitôt des phénomènes vachement étranges qui se passent. Des grenouilles sortent brutalement de la bouche du ministre des Finances, tout en croassant des insultes dignes des marécages les plus visqueux. Une poussée de gros boutons purulents envahit tout le corps du ministre imprudent et impudent. Il est soudain pris de tremblements convulsifs que l’on dirait réglés sur le tempo fou du taux de change parallèle. Et un tas d’autres manifestations les unes moins naturelles que les autres. Mais alors, quelle solution pour régler définitivement cette affaire de square si tenace ? Peut-être faut-il sérieusement penser à donner le…change ! En érigeant, par exemple, au beau milieu du square, une statue géante à l’effigie d’une grenouille. En quoi ça va changer les choses ? En rien ! Il me fallait juste une chute avant d’aller changer quelques dinars pour déposer 999 euros sur mon compte devises, c’est tout ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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