Urgent ! Dernière minute ! Le …
… FIS de Abassi contrôlé positif à l’ecstasy !
«Mais vous aussi, la presse, vous ne faites rien pour que ce régime change !» Ah bon ? La presse doit faire quelque chose pour que ce régime change ? Voire pour qu’il «tombe» ? Je pensais la presse en devoir d’information, d’analyses, de satire, pas d’opposition. Me tromperais-je ? Le rôle d’«opposant» la presse l’a joué longtemps, fort longtemps, trop longtemps du … temps des urgences, du temps des survies républicaines. Je ne vois pas pourquoi elle devrait continuer à le faire aujourd’hui. Par contre, je vois quelque chose que nous ne voulons pas … voir, dire, écrire et afficher sur la voie publique. Par amitiés. Par compagnonnage. Par souci de ne pas tirer sur une ambulance déjà criblée de balles : la «mauvaise gouvernance d’opposition». Un concept bizarre, biscornu, échevelé, revêche et peut-être même sans sens réel, sauf celui que lui donne mon cerveau un brin dérangé dans ses inventions farfelues. Mais bon ! C’est tout ce que j’ai trouvé pour désigner l’incompétence d’une bonne, d’une grande partie de l’opposition à faire le job, son métier d’opposition. On accuse la presse de ne pas monter aux barricades. Mais qui dans le chorus pour dénoncer la piètre qualité de l’opposition, son rendement ridicule, son ratio d’influence riquiqui et ses errements ? Peu de gens ! C’est à l’opposition de créer les conditions du changement, de l’alternance. Pas à la presse. Quand les choses changeront, la presse en rendra compte. Pas le contraire ! Je n’attends pas des partis d’opposition qu’ils tiennent forums et congrès, juste pour saluer les avancées démocratiques obtenues grâce aux éditoriaux et dessins des «frères et sœurs de l’encre». Souligner quotidiennement l’incompétence du régime à changer les choses, c’est utile. Il est tout aussi utile de surligner l’incompétence crasse de l’opposition à … s’opposer productivement. C’est cela, aussi, l’équité et l’impartialité médiatiques et républicaines ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
