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Rubrique Pousse avec eux

Marques brunes ! Peste verte !

Ne ratez pas demain l’interview exclusive de l’immunité parlementaire de Tliba. Elle dit tout ! Son calvaire. Ses hantises. Et son vibrant appel à la libérer. 

C’est du lourd !

Elles reviennent ! Non pas qu’elles aient disparu un jour. Non ! Elles étaient là. Mais en mode «Mouh’tacham». Plutôt en retrait. Plutôt en affichage demi-teinte, limite tamisé ! Là, elles ressortent. Fières marques brunes en proue de visages soudain réanimés d’ambition. Elles ne se contentent pas de ressortir seulement. Elles se mettent en scène. Elles se théâtralisent. Elles redeviennent actrices de la parole régressive. Estampilles ! Labels ! Signe de ralliement de la «Secte». Connecteurs du projet en cours et qui se construit loin de la fureur de la rue, des vendredis et des autres jours de la semaine coléreuse. Loin, pour l’instant. Parce qu’il y a plus urgent. Les marques brunes doivent réinvestir les couloirs. Les bons couloirs. Les couloirs qui comptent. Ceux de cette République qui rêve – la folle – de passer la deuxième. A-t-on idée, lorsqu’on est une République, ou mieux, un califat en devenir, de fantasmer sur la 2e et de se prendre pour une voiture, un bolide ? Non, bien sûr ! Et les marques brunes sont là pour jouer aux ralentisseurs. «Chitouh Kan», la Révolution du Sourire ! Le brun des marques s’étend, déploie son lourd manteau noir-corbeau pour couvrir tes rayons et assombrir le ciel. Trop de soleil est mauvais pour la peau, peut déclencher de dangereux cancers. Alors, moins de soleil ! Moins de lumières fortes. Et plus de brun. Beaucoup plus de brun. Toujours plus de marques brunes montant au Front. Salam Akhi ! Macha Allah ! La chaîne des Fronts brunis de force se reconstitue. Et nous reculons déjà. De plus en plus. Face à l’avancée de l’ombre de la peste verte. Au moment où les marques brunes tombent d’inanition politique en Tunisie, nous en faisons, et refaisons culture ici. «Peau noire, masques blancs» écrivait Fanon ! Marques Brunes et Peste Verte lui répondent les rues de cette Dézédie qu’il a tant aimée. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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