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Rubrique Pousse avec eux

Même Dar Khali Moh, faut tousser avant d’entrer !

Argent détourné par la Içaba. Les autorités sont formelles : tout récupérer avant le 31 octobre.

De l’hégire ou du calendrier Maya ?

Non, mais essaie une seconde, une seconde Bark d’atterrir à l’aéroport JFK de New York ou sur le tarmac du londonien Heathrow ou sur l’une des deux pistes de l’aérodrome de Sao Tomé-et-Principe, d’y déclarer à la police des frontières que t’es journaliste, et que tu viens couvrir les Jeux olympiques, la Coupe du monde de Badminton ou le championnat inter-archipels de couture en trois points, sans dés ! On te dira partout, dans tous ces endroits cités et ailleurs «Bienvenue Madame, Monsieur, votre accréditation, s’il vous plaît !». Tu l’as cette accréditation, Allah Ouma Barek, tu passes, Marhaban. Tu ne l’as pas, tu reprends l’avion vers chez toi et s’il est déjà parti, sans toi, t’attends le prochain dans l’aérogare, comme Tom Hanks, la classe et le cachet de la Paramount en moins ! Citez-moi un pays qui accepterait sur son sol une femme ou un homme ou les deux, déboulant, sourire Colgate au coin de la bouche, affirmant qu’il est journaliste, sans pouvoir le prouver, sans avoir formulé ce que formulent tous les journalistes du monde, déjà chez eux, avant de boucler leur valise : une demande d’accréditation. Et chez nous, parce que des «confrères» marocains ont ramené leur fraise mentholée à l’aéroport d’Oran en parfaits «sans papiers», il faudrait que la Dézédie les accepte, leur offre le cocktail de bienvenue, leur embrasse la main en signe de «fraternité-khawa-khawa», sinon, nous serions une dictature pire que la Corée du Nord ? Yaw ? Y’a écrit quoi sur le fronton de l’aérodrome d’Oran ? Dar Khali Moh ? Maiiiis ! Même chez Khali Moh, tu tousses à l’entrée, tu déclines ton pédigrée, tu montres patte blanche avant d’en franchir le seuil, Si Mohamed ! Mais bon ! On l’aura compris, il fallait trouver le nonos à ronger. Comme ça n’a pas « marché » avec la délégation officielle marocaine, athlètes, entraîneurs et dirigeants accueillis avec Zorna, embrassades et youyous, il fallait en dénicher un de nonos, farfouiller dans quelque poubelle pour l’en extirper, le montrer à tout le monde comme du pur gigot de bœuf bio et frétiller de la queue devant Momo 6, la conscience d’avoir bien fait son boulot de fouilleur de poubelles et de touilleur de merde, Hachakoum ! C’est dans l’exacte lignée et dans la dimension jumelle que celle d’envoyer, en escadrons, des migrants s’écraser contre les barbelés de Ceuta et Melilla. Ou de les écraser soi-même ! Ça porte un nom en diplomatie : la politique du pire ! Et très franchement, à voir l’ambiance tellement bon enfant qui règne à Oran, malgré la frayeur due à la secousse tellurique, la politique du pire du Makhzen, les taupes à plumes, on s’en tape un peu, beaucoup, passionnément, un chouia, totalement ! Et nous fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar voisin qui continue.
H. L.

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