Trois touristes, un italien, un français et une espagnole, enlevés il y a deux ans, libérés par Daech. Ils devraient regagner leurs pays dans les toutes prochaines heures. En somme, c’est une…
… exécution différée ?!
Ma solidarité ! Ma solidarité pleine et entière et plus encore ! Oui ! Je ne peux que venir ici, dans cet espace confiné de 30 lignes, exprimer haut et fort et par-dessus tous les brouhahas d’en bas ma solidarité envers le corps soignant algérien. Et mon admiration profonde. Dans les conditions qui sont celles que tout le monde connaît, sauf ceux qui se soignaient en Europe, et qui ne le peuvent plus ! Sachant ce que sont devenus nos hôpitaux durant ces vingt-et-une années de règne du clan d’Oujda-Les-Deux-Mosquées, je ne peux que mettre chapeau bas. Devant ces profs. Ces docteurs. Ces infirmières et infirmiers. Ces femmes et hommes de salles. Ces ambulanciers. Tous les personnels de santé ! Contraints au pied levé de faire face à une situation mondialement inédite, mais avec les moyens des CHU de Dézédie, pas plus. Ce qui ne fait pas beaucoup ! L’humain ! Oui, l’humain est là.
Dans des espaces laissés en jachère par un homme, son frère et leurs larbins, abandonné au profit des projets de prestige pharaonique, au profit du… profit illégal et qui s’étale aujourd’hui dans nos tribunaux, des femmes et des hommes en blouses blanches, vertes ou bleues de bloc tiennent la baraque. La peur au ventre. Parce que la peur est justement de l’ordre de l’humain. Mais ils tiennent. Ils grognent, ils pestent contre leurs moyens dérisoires mais n’abandonnent pas le pont. Alors, ni humour, ni vannes à deux balles, ni rien d’autre. Je pose le stylo. Je me lève. Et j’applaudis. J’applaudis et dis MERCI ! Tout en fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.
