Youcef Yousfi, ministre de l’Energie, aux entreprises françaises : «Nous sommes à la recherche d’un partenariat durable.» Durable, khouya, durable !
90 jours, multi-entrées, renouvelable !
Attention ! Je n’ai rien contre ceux qui offrent leur soutien ! Je dois même dire que je suis plutôt favorable à un marché libre de la demande et de l’offre en matière de soutiens. Il y a assez d’interdits dans notre Principauté pour qu’on y ajoute des restrictions aux opérations en «bourses» sur les soutiens ! Non ! Chacun est libre de livrer son soutien à qui il veut. Par contre, ce qui m’étonne – et je note juste que ça m’étonne – c’est la nouveauté, la formidable nouveauté que mes yeux ont piquée au gré d’une actualité plantureuse ces derniers jours : une confédération de patrons, pas le FCE, s’est publiquement lamentée d’avoir été exclue de la course aux soutiens pour 2019 ! C’est une première ! Je connaissais jusque-là le schéma classique, la version basique du dressing politique dézédien : soutien. Pas soutien. Mais un organisme qui se dit marginalisé dans la course, dans le rush aux dons de soutiens, ça me la coupe ! Y a sidi, émancipe-toi ! Sors seul, le torse bombé et fier, libre de toutes bretelles contraignantes et montre au monde et à Dieu comment tu offres souverainement ton soutien, sans avoir besoin qu’on le dégrafe pour toi ! Peut-être qu’un dieu de la dentelle et de la broderie fine te vêtira ? Ou pas ! Qui sait ? Peut-être aussi que l’histoire déjà riche des effeuillages de cours retiendra que toi et ta confédération n’avez pas choisi la voie facile du soutien de groupe, du soutien de masse, du soutien collectiviste ! Non ! On dira de toi et de tes membres que vous avez superbement singularisé ce don si intime. Voire même que vous lui avez redonné toute sa sensualité, son brodé et sa finesse dentelée ! En matière de soutien, comme en tout du reste, l’essentiel étant qu’un jour, les dentelières et toutes les petites mains anonymes des «Ateliers des Maisons de Charme» puissent témoigner enfin librement – sans risque de se voir filmer devant un tribunal comme les Sorcières de Salem – de qui s’est mis à nu, «zelta», et de qui, au contraire, a gardé un peu de frilosité face aux vents mauvais ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.