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Rubrique Pousse avec eux

Test raté !

Le port du masque désormais obligatoire pour les commerçants. Et nous, les clients ? On met quoi sur nos portemonnaies ? 

Des muselières ?

Il y a comme ça des séquences-tests. Des moments qui disent ta capacité à agir après avoir dit. Et la position des autorités par rapport aux fêtes de l’Aïd El-Fitr et aux modalités du confinement en fait partie. Révélateur du poids pesant des islamistes sur notre société. Et de cette phobie atavique de la colère populaire et des émeutes. Parce que l’Aïd est une fête religieuse, pas touche ! On permet aux gens d’aller et venir, de se rencontrer, de se coller des bises et des saloperies sur les joues et dans le corps. Parce que le semi-confinement que l’on vit serait «porteur» de stress et de fatigue nerveuse, selon les «observateurs avertis», alors on lâche la bride pour l’Aïd. Choix malheureux ! Tout sauf cette période, justement. Il n’y a qu’à passer au scanner ce moment de retrouvailles fusionnantes, tactiles et postillonnantes à volonté, jusqu’à l’overdose, pour se convaincre que, durant deux ou trois jours, nous allons affoler les Vu-mètres, emballer les statistiques morbides. Il était logique — dans la logique de santé publique — que nos chers dirigeants aient le courage justement de dire NON ! Sur la période de l’Aïd, on ferme ! On confine encore plus que d’habitude. C’est aussi à cela qu’on reconnaît une démarche cohérente, ferme, et qui se détermine en dehors des cercles d’influence, fussent-ils ceux apparentés à notre foi. Souvent d’ailleurs faussement apparentés ! Donc, à mes yeux, qui ne sont que mes yeux, séquence-test loupée ! Restent les mesures barrières individuelles. J’en prends une tout de suite, parce que dans ma maison, c’est moi qui suis le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Santé et celui de l’Intérieur. Je dis à ma famille que je les appellerai le jour  de l’Aïd. Qu’ils peuvent m’appeler au téléphone, en prenant soin de mettre leur bavette avant de composer mon numéro et en se nettoyant les mains au gel hydro-alcoolique après avoir raccroché le combiné. Je leur dis que c’est parce que je les aime que n’irai pas leur rendre visite, ni n’attends qu’ils viennent chez moi. Quand on aime, on est prêt à tous les sacrifices, et celui-là me coûte ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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