Hier, deuxième jour de l'Aïd, à l'est de Boumedfaâ en allant vers Aïn Dem, au lieudit Maghraoua, un transport en commun de 14 places a dérapé et s'est renversé puis chuté dans un ravin de quelque 20 m en contrebas du CW n°8.
Les éléments de la Protection civile du poste avancé de Boumedfaâ ont extrait de la carcasse du minibus, une vieille Mazda aménagée en transport collectif, 10 blessés âgés de 10 à 63 ans qui ont été évacués vers la polyclinique de Boumedfaâ. Selon nos informations, les victimes ont subi des blessures sans grande gravité, par contre, une femme, dont l'état a été jugé sévère, a été transférée à un des hôpitaux de Blida. La brigade locale de la gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances précises qui ont prévalu à ce énième drame de la circulation routière.
Cependant, tout un chacun sait que dans les zones rurales, les citoyens sont transportés comme des animaux dans des véhicules vétustes et mal entretenus, soumis à des contrôles très souvent formels au détriment des mesures de sécurité.
On signalera que les conducteurs de ces transports se permettent des vitesses qui font fi de la réglementation prescrite par la signalisation. Il arrive très souvent que sur la RN4, les fameux bus de 27 places font la course pour faire le maximum de rotations, rendement oblige et ne ralentissent qu'aux barrages fixes, ignorant délibérément les règles de conduite dans l'impunité quasi totale, mettant en danger la vie des voyageurs.
Pour preuve, les bilans des services concernés font ressortir des cas de morts et de blessés qui ne se comptent plus.
Karim O.
