Ouverture de la session criminelle à Mila 31 affaires programmées

La nouvelle session criminelle de la cour de justice de Mila sera officiellement ouverte ce mercredi 3 novembre. C’est ce qu’a déclaré, ce dimanche, le procureur général adjoint chargé de la communication au niveau de cette instance judiciaire.
Après l’évocation des mesures de renforcement apportées par la nouvelle Constitution aux principes de la présomption d’innocence et du droit à la défense des justiciables, le procureur général adjoint, Salem Saber, a révélé que la présente session criminelle, qui s’étale du 3 au 22 novembre courant, connaîtra l’enrôlement de 31 dossiers.
Il précisera à ce propos : «La cour traitera, en première instance, 31 affaires, dont 16 sont liées à des actes de violence, 7 à des crimes financiers, 3 affaires de faux et usage de faux, 1 affaire de terrorisme, une autre de falsification de documents juridiques et 3 affaires de production frauduleuse et commercialisation d’arme à feu et de munitions.» L’intervenant, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée au siège de la cour de justice, souligne que le nombre d’accusés dans l’ensemble des trente et une affaires est de 73.
Le conférencier précisera que 43 des 73 accusés se trouvent actuellement en état d’arrestation ; alors que les 23 restants sont encore en liberté.
«Pour les 23 accusés libres, nous avons 2 femmes et 3 hommes en fuite ; ainsi que 4 pensionnaires des maisons d’arrêt qui purgent des peines liées à des affaires autres que celles pour lesquelles ils seront jugés lors de la présente session criminelle», détaillera-t-il.
L’orateur a, par ailleurs, souligné que le secteur de la justice s’achemine vers une plus grande ouverture sur son environnement social, et plus particulièrement sur les médias, et que cette première conférence de presse s’inscrit dans cette optique. Intervenant dans la conférence, le procureur général de la cour de justice de Mila a, pour sa part, insisté sur l’impératif de diffusion de toutes les activités des tribunaux sur le site web propre à la cour de justice afin de «renforcer les principes de transparence et de crédibilité auprès du citoyen».
Kamel Bouabdellah

Ouverture d’un groupe scolaire à Ferdoua

La localité de Ferdoua, agglomération secondaire de la commune de Sidi-Merouane, au nord de Mila, a été dotée d’un nouvel établissement scolaire.
L’établissement, baptisé du nom du défunt moudjahid Amokrane Hocine, a été inauguré, ce lundi 1er novembre par le wali de Mila. Ce nouveau groupe scolaire, d’une capacité d’accueil de 314 élèves, a nécessité la mobilisation d’une enveloppe financière de 103 millions de dinars, selon les précisions fournies sur place. Le directeur de l’éducation a affirmé, lors de la présentation de l’ouvrage, que «ce nouvel établissement scolaire va alléger de manière significative la pression sur l’ancienne école de la localité, qui va abandonner le travail selon le système de la double vacation qu’elle a toujours adopté pour répondre aux besoins en places pédagogiques».
Signalons que la localité de Ferdjioua a bénéficié de deux écoles primaires, la seconde étant en chantier, au niveau de la cité immobilière affectée aux sinistrés des tremblements de terre qui ont secoué la wilaya en juillet et août 2020.
K. B.

Le gaz arrive à El-Ouacef

La petite localité montagneuse d’El-Ouacef, dans la commune de Hamala, au nord de Mila, vient d’être raccordée au réseau d’alimentation en gaz naturel. La cérémonie de mise en service de l’opération de raccordement a été présidée, ce lundi, par le wali de Mila qui a effectué une visite de travail dans la région.
D’un coût global de 65 millions de dinars, le projet profite à 401 foyers de l’agglomération, soit une population de plus de 20 000 individus, selon les explications données sur place. S’agissant de sa consistance, le projet se compose d’un réseau de transport et de distribution d’une longueur de plus de 11 kilomètres linéaires. Il va sans dire que l’alimentation de cette zone montagneuse en gaz naturel aura indéniablement des répercussions positives sur le cadre de vie des populations locales d’une part, et participera à l’amélioration du taux de couverture en gaz de la région, d’autre part.
K. B.