Au mois d’août dernier, les services de Contrôle technique de la contruction (CTC) de la wilaya d’Oran avaient recensé près de 600 bâtisses classées dans la case rouge du vieux bâti dans un état de précarité avancée.
Un dossier épineux qui constitue un réel danger qui guette les occupants de ces habitations recensées dans la commune d’Oran, souvent situées au centre-ville.
Hier, aux environs de 3h55 du matin, les services de la Protection civile ont dû répondre à un appel d’urgence, faisant état de l’effondrement d’une cage d’escalier dans un immeuble de 4 étages.
L’opération d’intervention a nécessité de recourir à la brigade spécialisée dont les cas d’accès à des lieux accidentés sont dangereux et compliqués.
L’appel au secours a été signalé au niveau du centre-ville, au quartier de Gambetta au 18, rue Ibn El Toufaïl. Sur place, l’équipe d’intervention a constaté que l’effondrement en question a eu lieu entre le 3e et le 4e étage.
L’immeuble fait partie du vieux bâti. Cinq famille ont pu ainsi être évacuées saines et sauves en attendant de trouver une solution, que tous espèrent rapide.
Cet effondrement a rappelé un cas similaire en plein cœur de la rue Larbi-Ben-M’hidi, au numéro 26, où la cage d’escalier d’un immeuble avait cédé faisant un blessé. Cela dure depuis bientôt une année que la cage d’escalier a été rafistolée et les habitants l’empruntent toujours en attendant « un accord pour un relogement non loin du centre-ville ».
Une situation qui retarde souvent les relogements puisque les occupants estiment qu’ils ne peuvent quitter leurs appartements du centre-ville pour se retrouver dans des localités éloignées
En attendant, et avec les chutes de pluies, les risques de détérioration de ces vieux bâtis sont à craindre, avec des conséquences inquiétantes.
Amel Bentolba
