Le 4
décembre 1956, fut guillotiné le chahid Boumelik Abdelkader à Oran. Un
événement douloureux qu’a tenu à marquer lors d’une cérémonie solennelle
l’Association nationale du flambeau du chahid au niveau de l’Institut de
formation professionnelle «Sanhadri- Abdelhafid» en présence du wali, de
la famille révolutionnaire, de la famille du chahid, d’étudiants et
d’autres invités. Boumelik Abdelkader, un enfant de la ville de
Sidi-Bel-Abbès a eu un parcours révolutionnaire lors de la guerre
d’Algérie qui a marqué la mémoire des Bélabesiens et au-delà des
frontières. Il a quitté les bancs de l’école très jeune pour aller faire
des petits boulots lorsque l’idée de rejoindre le maquis a germé dans sa
tête. Il est allé rejoindre les révolutionnaires en 1954 et il devint
grâce à sa bravoure et son amour pour sa patrie «chef des fidaïs». Il se
distingua par son esprit de stratège qui porta de sérieux coups à
l’occupant français. Malheureusement, il fut arrêté en novembre 1955 et
incarcéré dans les geôles françaises à Oran. Jugé, il a été condamné à
20 ans de prison. Il se pourvoit en cassation et un arrêt plus grave lui
a été réservé. Il sera condamné à la guillotine et il sera exécuté le 4
décembre 1956 à Oran. Les témoignages de sa bravoure très nombreux lui
valurent des distinctions posthumes. C’est le grand musée du Moudjahid
de Sidi-Bel-Abbès et le faubourg où il est né qui portent son nom pour
l’immortaliser à jamais dans la mémoire collective.
A. M.
A. M.