Mercredi passé en toute fin de journée, une délégation d’hommes d’affaires américains, une dizaine, représentant divers secteurs comme l’agroalimentaire, l’informatique, des grandes chaînes de distribution, gestionnaires de plateformes logistiques, experts en certification, ont tenu une rencontre avec leurs homologues algériens à la chambre de commerce d’Oran.
Cette délégation accompagnée par le directeur de l’Algex Chafik Chiti, comprenait aussi Chikhoun Smaïl, président du conseil d’affaires algéro-américain (USABC), et celui de la chambre arabo-américaine David Hamond. Présente en Algérie depuis plusieurs jours, et après avoir été à la découverte d’entreprises locales dans cinq wilayas du pays, dont Oran, la délégation a pour objectif d’identifier et découvrir les entreprises algériennes, et leurs produits en vue de mettre en place un programme d’exportation hors hydrocarbures vers les Etats-Unis.
C’est le président de l’USABC qui expliquera longuement le projet qui découle directement de l’évènement tenu en septembre 2018 «la semaine économique et culturelle algérienne» à Washington et qui aurait mis en relief «la qualité des produits algériens, tous certifiés aux normes européennes, leurs diversités et surtout un management jeune», dira l’orateur.
Ainsi, suite à cette semaine économique culturelle algérienne, l’ensemble des partenaires de la délégation et les pouvoirs publics algériens avec l’intérêt d’entreprises algériennes, comptent créer une maison de l’Algérie dans la ville de Baltimore à 45 mn de Washington. Cette ville a été choisie parce qu’elle dispose d’un grand port et d’une zone franche «les produits algériens de la maison de l’Algérie seront sous douanes et profiteront d’exonération de droits de douane grâce à un programme américains appelé le GSP et qui prévoit pendant 4 ans l’introduction de quelque 4 000 produits sur le marché américains sans payer de taxe, ce qui est très avantageux», dira S. Chikhoun s’adressant aux opérateurs algériens. Pour cela, les entreprises locales désireuses de pénétrer le marché américain devront se mettre aux normes américaines, la certification américaine étant différente des normes européennes.
Les organisateurs de la mission économique ont ainsi annoncé encore la mise en place d’un bizness-plan selon les standards américains, avec l’espoir que les exportations de produits algériens hors hydrocarbures deviendront une réalité.
F. M.
