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Rubrique Régions

AÏN BEÏDA À quand la réception du nouveau cimetière ?

Comme nous l'avons signalé dans une de nos précédentes éditions, les deux cimetières dont le premier date d'avant le colonialisme sont saturés malgré l'extension d'une petite allée jouxtant le deuxième cimetière aménagé par les autorités communales, mais arrivé à saturation lui aussi.
Les habitants de la cité des Harakta font de la gymnastique pour trouver un espace entre deux tombes pour enterrer leurs morts.
Aujourd’hui, un autre espace plus grand est en train de prendre forme pour servir de cimetière. Un terrain de 15 hectares extensible à plus de 18 hectares est implanté du côté nord de la ville de Aïn-Beïda, distant de deux kilomètres d’un terrain communal connu beaucoup plus sous le nom «Djeban et Lemlehta».
A l'initiative de la municipalité et des membres d'une association caritative (forum de Aïn-Beïda), il a été procédé à l'installation et le lancement des travaux de ce projet tant attendu par les citoyens de la ville de Aïn-Beïda, lancé en 2018. Grâce aux bienfaiteurs et donateurs, les travaux ont pu démarrer. Actuellement, ce projet, encadré par une équipe de techniciens bénévoles qui, en plus des carrés du cimetière, compte une mosquée, un parking, une grande salle des ablutions, un éclairage public qui fonctionnera à l’énergie solaire, un logement, en plus d'une plantation d'arbres, avance au ralenti pour ne pas dire se trouve à l’arrêt, faute de moyens financiers et la rupture d'agrégats.
Le président du forum de Aïn-Beïda s'est montré inquiet par cette situation. A cet effet, il lance un appel aux autorités locales, notamment aux bienfaiteurs, pour se pencher sur ce projet d'une nécessité humanitaire, car, déclare-t-il, «le projet, qui atteint un taux d'avancement ne dépassant pas les 40%, nécessite de gros moyens pour sa finalisation».
Moussa Chtatha

 

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