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Rubrique Régions

BOUMERDÈS FÊTE SON RAISIN DE TABLE À quand une production exportable ?

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Omari, a effectué, hier mardi, une discrète et courte visite à Boumerdès-ville. 
Accompagné du wali Yahia Yahiatène, il a inauguré une exposition sur le raisin de table organisée par la DSA, la Chambre agricole et l’Association locale de vignerons. 
Cette activité, visiblement organisée sur commande du ministère dans la précipitation, n’aura, contrairement aux années passées, aucun impact économique ou technique sur la filière en pleine croissance. Elle s’est déroulée dans les locaux de l’Odej en l’absence de l’engouement populaire. 
Pour rappel, la wilaya de Boumerdès occupe la première place en matière de production viticole au niveau national avec une récolte représentant entre 45 et 50% de la production nationale. Cette année, elle espère vendanger 2 600 000 quintaux de raisin de table pour une superficie plantée de 17 000 hectares. 
La saison passée 2017-2018, elle a récolté 2 150 000 quintaux. Le ministre est passé au stand du fellah, Oumellal Youcef, président de l’Association des vignerons et novateur dans la filière qui, en partenariat avec une entreprise française, a nouvellement introduit une nouvelle méthode de stockage du raisin pendant 6 mois. Nous avons questionné le ministre sur la possibilité de subventionner l’exportation du raisin. 
Certains viticulteurs algériens ont, en effet,des capacités de produire selon les normes européennes. 
Un exposant apporte un appui à notre question relatant : «Durant les mois de janvier, mars, avril, les Européens vont en Amérique du Sud pour chercher le raisin. Ils oublient que l’Algérie est à une heure de vol.» 
De son côté, le ministre dira : «Il y a effectivement une demande sur le produit. C’est un peu délicat sur le plan logistique. Cette innovation de stockage sur une longue durée tombe à point nommé pour accompagner nos producteurs. Et puis, pour le soutien et la promotion à l’exportation, beaucoup de moyens sont mobilisés par l’Etat. Il y a, en effet, le fonds de promotion des exportations. Tous les exportateurs pour tous les produits en sont avantagés.» Un peu plus tard, nous avons sollicité le ministre, par le biais de son chargé de communication, pour un bref entretien afin de lui poser 3 questions concernant notamment le gaspillage des épurées très peu utilisées dans notre pays dans le secteur de l’agriculture, le sort des fermes pilotes dont certaines sont en état d’abandon, l’abus des pesticides. 
Le chargé de communication avait promis de faire le nécessaire mais sans résultat.
Abachi L.

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