Aït Mohand Saïd, un des membres fondateurs de l’Union générale des
travailleurs algériens (UGTA) à Oran, est décédé mardi à l’âge de 90 ans
à Paris où il sera inhumé ce jeudi 10 janvier.
Le défunt, né le 6 mars 1929 à Aït-Saâda (Aïn-El-Hammam—Tizi-Ouzou) travaillait à Oran où il assumait la fonction de secrétaire général de la branche régionale pour l’Oranie de l’UGTA quand il fut condamné, le 17 août 1956, par les autorités coloniales françaises au camp d’internement dit Bossuet (Sidi-Bel-Abbès) où il subit les pires supplices avec d’autres militants syndicalistes et politiques nationalistes.
Il sera libéré le 20 septembre 1960. Bénéficiant d’une solidarité internationale, suite à une plainte déposée auprès du BIT (Bureau international du travail), par la CISL (Confédération internationale des syndicats libres) et à la demande de cette organisation, Robert Bothereau, secrétaire général de la CGT-FO fit une intervention en juin 1961 auprès du Premier ministre du gouvernement français afin de faire cesser toutes les contraintes judiciaires à l’égard du syndicaliste Aït Mohand Saïd. Après l’indépendance, lui qui avait obtenu son certificat d’études en 1939, dans la même promotion que Hocine Aït Ahmed, il reprit modestement son travail à Alger comme employé à la Caisse de sécurité sociale à Alger, Casoral de Belcourt, où il exerça comme contrôleur, loin des feux de la rampe. Suite à une longue maladie et entouré de l’affection de sa famille, il tire sa révérence, comme beaucoup d’autres Algériens qui ont lutté pour libérer leur pays, tous ces héros anonymes qui ont fait leur devoir à l’égard de leur patrie, tout humblement et sans rien attendre en retour. Mais à tous ces héros, la patrie leur doit reconnaissance.
Toutes mes condoléances à toute la famille de Da Mohand Saïd.
Houria Aït Kaci
Le défunt, né le 6 mars 1929 à Aït-Saâda (Aïn-El-Hammam—Tizi-Ouzou) travaillait à Oran où il assumait la fonction de secrétaire général de la branche régionale pour l’Oranie de l’UGTA quand il fut condamné, le 17 août 1956, par les autorités coloniales françaises au camp d’internement dit Bossuet (Sidi-Bel-Abbès) où il subit les pires supplices avec d’autres militants syndicalistes et politiques nationalistes.
Il sera libéré le 20 septembre 1960. Bénéficiant d’une solidarité internationale, suite à une plainte déposée auprès du BIT (Bureau international du travail), par la CISL (Confédération internationale des syndicats libres) et à la demande de cette organisation, Robert Bothereau, secrétaire général de la CGT-FO fit une intervention en juin 1961 auprès du Premier ministre du gouvernement français afin de faire cesser toutes les contraintes judiciaires à l’égard du syndicaliste Aït Mohand Saïd. Après l’indépendance, lui qui avait obtenu son certificat d’études en 1939, dans la même promotion que Hocine Aït Ahmed, il reprit modestement son travail à Alger comme employé à la Caisse de sécurité sociale à Alger, Casoral de Belcourt, où il exerça comme contrôleur, loin des feux de la rampe. Suite à une longue maladie et entouré de l’affection de sa famille, il tire sa révérence, comme beaucoup d’autres Algériens qui ont lutté pour libérer leur pays, tous ces héros anonymes qui ont fait leur devoir à l’égard de leur patrie, tout humblement et sans rien attendre en retour. Mais à tous ces héros, la patrie leur doit reconnaissance.
Toutes mes condoléances à toute la famille de Da Mohand Saïd.
Houria Aït Kaci
